Luanda — L'itinéraire touristique angolais appelé "Ombala Yo Balundo" est l'un des principaux points forts que l'Angola présentera lors de la semaine "Conscience noire", qui se déroule au Brésil, visant à renforcer les liens du tourisme culturel entre les deux pays.
L'initiative du ministère du Tourisme combine la récupération de la mémoire historique avec des expériences culturelles authentiques, offrant aux visiteurs une immersion dans la riche tradition du royaume de Bailundo.
L'itinéraire présente également l'Angola comme une destination privilégiée pour le tourisme de mémoire, promouvant des attractions touristiques telles que les cérémonies spirituelles, les danses traditionnelles, les festivals et l'art de sculpter les ombalas (trônes royaux).
La présentation de ce projet est confiée au roi de Bailundo, Ekuikui VI Tchongolola Tchongonga, qui se trouve, depuis le 17 de ce mois, dans la ville de Salvador, Bahia (Brésil), selon un communiqué auquel l'ANGOP a accès mercredi.
Au cours de sa visite au Brésil, le roi de Bailundo met également en valeur les atouts culturels et touristiques de l'Angola, en vue d'attirer les touristes brésiliens intéressés à connaître les traditions vivantes et la riche histoire du pays.
En outre, le roi Ekuikui VI a déjà participé à une réunion organisée par le Secrétariat pour la promotion de l'égalité raciale et des peuples et des communautés traditionnelles (SEPROMI).
Lors de la rencontre, la secrétaire Ângela Guimarães a considéré que le lien entre les deux peuples était d'une importance cruciale.
Elle a également rappelé que le Royaume de Bailundo est l'un des berceaux les plus importants de l'histoire et des cultures africaines.
Elle a en outre déclaré que la visite de Tchongolola Tchongonga au Brésil est une occasion unique de présenter l'Angola comme une destination touristique dans le segment culturel, célébrant le rôle de l'ascendance dans la formation de la culture afro-brésilienne, une forme d'inspiration pour la création de nouveaux chemins d'appréciation et préservation de l'histoire commune.