Toubacouta — La présidente du Réseau des femmes de la pêche artisanale du Sénégal (REFEPAS), Diaba Diop, a plaidé, jeudi, à Toubacouta, dans la région de Fatick (centre), pour l'octroi de prêts à faible taux d'intérêt aux mareyeuses, pour les aider à mieux dérouler leurs activités.
"Nous demandons une ligne de crédit destinée à la pêche artisanale, avec un taux d'intérêt faible, pour permettre aux femmes de travailler et de faire face aux difficultés", a-t-elle lancé lors d'un rassemblement organisé par le REFEPAS à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la pêche.
À Toubacouta, les mareyeuses ont discuté de "la contribution des femmes dans la pêche artisanale, pour une gestion durable".
Diaba Diop a réclamé aussi la création d'un "cadre de concertation" de la pêche.
Les femmes membres du REFEPAS sont "confrontées à la rareté des ressources halieutiques", selon Mme Diop.
L'association qu'elle dirige souhaite que l'État poursuive la construction des surfaces dédiées à la transformation des produits de la pêche.
Le taux d'exécution des travaux d'aménagement de ces surfaces est de 15 %, selon la présidente du REFEPAS.
Le projet Natur'Elles, mis en oeuvre dans la zone par la Société de coopération pour le développement international, a déroulé une séance de sensibilisation des mareyeuses aux bonnes pratiques de la pêche et à la préservation de l'environnement, à l'occasion du rassemblement.
"C'est une nécessité de les sensibiliser à la conservation de la mangrove, de l'écosystème et de la biodiversité", a dit Lamine Diédhiou, le coordonnateur de ce projet.