Le vice-Premier ministre et ministre de l'Economie, Daniel Mukoko Samba a décidé d'accélérer l'application du décret contre la vie chère, après la publication, dans le journal officiel le 19 septembre portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée et rabattement des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité.
Pour faire respecter la mesure visant la baisse des prix de huit produits de première nécessité, il a réuni, le jeudi 21 novembre, les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), les gros importateurs, le représentant de l'Inspection générale des finances (IGF) et les cadres de l'administration centrale de son ministère.
Pour le patron de l'Economie nationale, les mesures prises pour lutter contre la vie chère ont été coulées dans un décret signé par la cheffe du Gouvernement et doivent permettre aux Congolais de passer les fêtes de fin de l'année dans de bonnes conditions. D'où la nécessité de veiller à leur application, a-t-il rappelé.
Cette réunion avait aussi pour objectif de recueillir les avis de toutes les parties impliquées dans ce dossier et de valider les crédits d'impôts par rapport aux stocks qui existent.
« Associée pour accompagner le Gouvernement dans la mise en application de ces mesures, l'Inspection générale des finances est chargée de certifier les stocks physiques disponibles acquis à des taux pleins, mais qui feront l'objet de l'application du décret signé par la Première ministre », note le communiqué du ministère de l'Economie.
Le Gouvernement avait décidé d'alléger la fiscalité sur les importations de neuf produits dont la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l'huile végétale et le sucre.
Daniel Mukoko Samba avait annoncé le 13 aout la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs. Alors que les autres produits verront leurs charges être réduites de 5, 25 et 50%.
Selon lui, cette initiative vise à privilégier le bien être des Congolais face aux services de l'Etat qui bénéficient de ces frais.