- KCB Group Plc annonce une augmentation de 49% de son revenu net pour les neuf mois se terminant en septembre, atteignant 44,5 milliards de shillings (344 millions de dollars).
- Le ratio des prêts non productifs passe de 16,5 % à 18,5 %, ce qui témoigne des difficultés liées aux provisions pour créances douteuses.
- La KCB envisage de vendre la National Bank of Kenya à l'Access Bank du Nigeria, sous réserve de l'approbation de la Banque centrale du Kenya.
KCB Group Plc, la plus grande banque du Kenya en termes d'actifs, a rapporté une augmentation de 49% de son revenu net pour les neuf mois se terminant en septembre, atteignant 44,5 milliards de shillings (344 millions de dollars). Toutefois, le ratio des prêts non productifs est passé de 16,5 % à 18,5 %, ce qui met en évidence les difficultés persistantes liées aux provisions pour créances douteuses.
La banque prévoit de vendre son unité déficitaire National Bank of Kenya à la banque nigériane Access Bank, sous réserve de l'approbation de la Banque centrale du Kenya. Les régulateurs nigérians ont déjà donné leur accord, selon le directeur financier Lawrence Kimathi.
Malgré un environnement opérationnel difficile sur ses marchés, KCB reste l'action la plus performante parmi les banques cotées à Nairobi, avec un gain de 78,8 % depuis le début de l'année. Le PDG Paul Russo a exprimé son optimisme quant à une fin d'année solide, citant l'amélioration des conditions du marché et le soutien des clients comme des facteurs clés.
Points clés à retenir
La forte croissance des bénéfices de la KCB témoigne de sa résistance dans un climat économique difficile, mais l'augmentation des prêts improductifs signale la persistance de risques de crédit. La vente imminente de la National Bank of Kenya reflète un mouvement stratégique visant à rationaliser les opérations et à se concentrer sur la rentabilité.
En tant qu'action bancaire la plus performante à Nairobi, la performance de la KCB souligne la confiance des investisseurs, soutenue par sa présence régionale et sa capacité d'adaptation face à des conditions de marché difficiles. Les mois à venir mettront à l'épreuve sa capacité à soutenir la croissance tout en répondant aux préoccupations relatives à la qualité des actifs.