L'ONG Human Right dit avoir traité, en trois ans, 500 dossiers des militaires en détention pour des faits relatifs aux droits de l'homme dont une centaine ont recouvré leur liberté. Le président de cette organisation de défense des droits de l'homme, Tighana Buki l'a annoncé jeudi 21 novembre dans un entretien accorde à Radio Okapi.
Tighana Buki a ajouté que sa structure sensibilise les militaires congolais sur le respect de l'éthique, de la déontologie de leur corps, de la Déclaration universelle des droits humains et du droit international humanitaire en tout temps.
« Vous savez que le militaire doit être averti que pendant la guerre, il n'est pas autorisé à commettre n'importe quoi. Nous les invitons au respect des droits humains et du droit humanitaire international pendant la guerre comme pendant la paix. Nous organisons aussi des séminaires à l'intention des militaires dans le sens du respect à l'égard de la population civile », a expliqué l'activiste des droits humains.
D'après le président de Human right watch, « un militaire doit savoir que sans la population, il ne peut rien faire, donc le militaire est appelé à respecter la population civile ».
L'ONG Human Right a démarré ces activités en 2021 et travaille en collaboration avec le Service d'éducation civique, patriotique et actions sociales de l'armée (SECAS).