Luanda — Un protocole d'accord visant à accélérer les processus de concession de terres le long du corridor de Lobito a été paraphé vendredi, à Luanda, entre la direction du projet Diversifica Mais et l'Institut géographique et cadastral d'Angola (IGCA).
Signé par les directeurs des institutions respectives, à savoir Laércio Cândido, du projet, et Conceição Cristóvão, de l'institut géographique, le document consiste, entre autres, à fournir des moyens techniques et de transport à l'IGCA, afin de renforcer sa capacité d'agir dans ledit domaine, en faveur de la dynamisation du programme de diversification économique en cours dans le pays.
L'optimisation des services fournis par l'institut aux entreprises et entrepreneurs dans ce domaine est également l'un des objectifs de l'accord.
A cette occasion, a eu lieu la livraison officielle d'équipements informatiques et géodésiques, en plus de quatre véhicules (Toyota), en présence des secrétaires d'État à l'Investissement public, Ivan dos Santos, et à l'Urbanisme et à l'Habitat, Manuel Canguezeze.
Dans son intervention, le secrétaire d'État Ivan dos Santos a déclaré que l'accord conclu faisait partie de la stratégie d'amélioration du climat des affaires dans le pays, en créant des conditions favorables pour les institutions.
Concernant le projet Diversifica Mais, il a réitéré que 3600 titres de superficie devraient être délivrés d'ici la fin du projet, prévue pour 2029, dont 53% seront destinés exclusivement aux entreprises appartenant à des femmes et 15% aux grandes entreprises.
À son tour, Manuel Canguezeze a souligné que cette responsabilisation de l'IGCA permettra plus de rapidité dans le processus d'enregistrement et de concession de terres dans les provinces qui font partie du Corridor de Lobito, à savoir Benguela, Huambo, Bié et Moxico.
Selon lui, il faut investir davantage dans l'institut cadastral pour qu'il puisse faire face aux défis actuels, avec des moyens technologiques modernes.
« Diversifica Mais » est un projet dirigé par le ministère du Plan qui vise à accroître les investissements privés et la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans les chaînes de valeur non pétrolières, en particulier dans le Corridor de Lobito.
Sa mise en oeuvre relève de la responsabilité des ministères des Transports, de l'Industrie et du Commerce, de la Justice et des Droits de l'Homme, des Travaux publics, de l'Urbanisme et du Logement.
Le Corridor de Lobito implique un ensemble d'infrastructures routières et ferroviaires dont ces dernières traversent le territoire national de Lobito, dans la province de Benguela, jusqu'à Luau (Moxico), et s'étend jusqu'en République démocratique du Congo (RDC) et en Zambie.
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