Congo-Brazzaville: Desserte en eau potable - Le premier forage industriel de Brazzaville a eu des essais concluants

Le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Emile Ouosso, qui a visité le 22 novembre le forage industriel construit au niveau du site de la patte d'oie de La congolaise des eaux (LCDE), à Brazzaville, s'est dit satisfait de l'ouvrage qui n'attend plus que son inauguration.

Le premier forage industriel de Brazzaville est composé de deux puits de 20 m3 chacun qui ont des débits avec des pompes de pressurisation réseau de 20 m3. « Ces débits alimentent une zone sectorisée du Plateau des 15 ans, donc un bloc bien précis. À travers ce bloc qui va être alimenté, il y aura un impact indu sur d'autres blocs du Plateau des 15 ans. Le forage est opérationnel, en ce moment nous sommes en phase d'essai », a expliqué le directeur départemental de l'exploitation de LCDE Brazzaville-Pool, Sidnet Dilou Vouka.

Justifiant sa descente, le ministre Emile Ouosso a indiqué qu'il est venu s'assurer de la fin des travaux et du fonctionnement de ce forage qui a été décidé par le président de la République. Le but étant d'appuyer l'alimentation en eau dans les meilleurs délais dans la ville de Brazzaville. « Nous avons vérifié dans les quartiers concernés que l'eau coule maintenant. Nous pouvons demander au Premier ministre de venir inaugurer cet ouvrage et mettre à la disposition de LCDE cet outil qui a été décidé par les plus hautes autorités de l'Etat, notamment le président de la République lui-même », a expliqué le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique.

Selon lui, après le site de la patte d'oie, le projet va se poursuivre avec l'érection d'un autre forage à Nkombo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri. « Nous avons 40m3 d'eau qui alimentent en ce moment les quartiers Batignolles, Plateau des 15 ans jusqu'au quartier Dix maisons vers la mairie de Moungali. C'est déjà un progrès, mais il faut noter qu'il y a des tuyaux qui sont vétustes dans les quartiers, les fuites d'eau, tout cela, LCDE va se mettre à les réparer pour que l'eau produite soit effectivement livrée à la population et qu'on réduise les pertes en réseau », a expliqué Emile Ouosso, en présence du directeur général de LCDE, Parfait Chrysostome Makita.

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