Tous les pronostics ne peuvent qu'être défavorables pour une UST en pleine crise financière et dernière au classement.
C'est devenu une habitude avant chaque match pour les joueurs de Tataouine. Bras de fer avec le comité de direction provisoire, grève en pleine préparation d'un match important et peu de ressources physiques et mentales pour sortir indemnes d'un déplacement crucial. Cela a marché quelquefois avec des résultats surprises mais ça ne peut pas marcher à tous les coups. Surtout pas cette fois face à un CSS qui s'est bien préparé, lui, pour ne pas rater pareille aubaine afin de renouer avec le succès et d'amorcer l'opération décollage.
Ghazi Ghrairi stupéfait !
Le nouvel entraîneur, Ghazi Ghrairi, a été abasourdi par l'état effarant des lieux à l'UST. Pour sa première séance d'entraînement qui n'a pas eu lieu en raison de la grève des joueurs, il n'a pu que constater l'immense chantier qui l'attend et on dit même qu'il a préféré rebrousser chemin. Sera-t-il sur le banc aujourd'hui pour coacher une équipe où il n'a que très peu d'atouts et de chances de réussir le miracle de s'en sortir sans trop de dégâts ? Le comité de direction provisoire du club, qui ne sait plus à quel saint se vouer, semble lui aussi capituler. Il a annoncé la tenue d'une assemblée générale élective le 1er décembre pour se débarrasser du lourd fardeau qu'il traîne. Dans un tel contexte décourageant, il est difficile d'imaginer que les Lions du Sahara puissent tenir le coup cet après-midi à Sfax. Peut-être une mi-temps avec un bloc très bas mais pas sur l'ensemble d'un match où ils ne seront pas assez prêts pour résister jusqu'au bout.