Kaolack — Le point focal de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) de Kaolack (Centre), Maimouna Dieng a indiqué vendredi que le taux de positivité du Vih/Sida se situe à 2,7% chez les enfants nés de mères séropositives positives
"La dernière enquête, qui a été réalisée en décembre 2023, a montré que dans la région, il y avait un taux de positivité de 2,7 % parmi les enfants nés de mères séropositives positives" a déclaré Maimouna Dieng, responsable de la prise en charge à la direction régionale de la santé de Kaolack.
Elle faisait une présentation dans le cadre d'une caravane de presse à Kolda et Kaolack organisée par l'Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls).
"En termes de dépistage, si on confirme que la femme est séropositive avant la grossesse, elle est mise dans la cohorte des femmes avec des grossesses séropositives. Pendant la grossesse, on fait aussi le dépistage", a expliqué Mme Dieng.
"Selon l'enquête, avant la grossesse, on était à 50% de femmes qui se faisaient dépister et qui tombent enceintes après. Pendant la grossesse, on était à 48%. Donc, on peut dire que le dépistage a été précoce" a-t-elle fait savoir.
Elle ajoute que "plus de 98 % de cette cible ont été dépistées, soit avant, soit pendant la grossesse", précisant que ce qui motive la prise en charge, c'est non seulement "la précocité, mais aussi le fait qu'elle minimise le risque de transmission chez l'enfant".
"Quand une femme enceinte commence à prendre le traitement antirétroviral, nous avons aussi un risque plus faible de transmission chez le nouveau-né", a fait valoir le point focal PTME.
Selon elle, c'est cette systématisation du dépistage pendant la grossesse qui a vraiment conduit à un faible taux de positivité chez les enfants nés des grossesses séropositives".
Et "avec la mobilité, nous veillons à ce que tous les trois mois, nous effectuions un suivi au niveau des quatre districts et au niveau de l'hôpital, un suivi sur les médicaments, sur la disponibilité des produits, mais aussi sur la mise à jour du modèle dédié", a ainsi soutenu Maimouna Dieng.