Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a visité, le vendredi 22 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso, le chantier de construction du Centre national d'appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC), situé au secteur 23. Le chef du gouvernement est allé constater l'avancement des travaux de ce centre de référence destiné au développement de la filière coton au Burkina Faso.
Le Centre national d'appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC) est en construction à la zone industrielle du secteur 23 de Bobo-Dioulasso. Sur les lieux, certaines infrastructures comme les ateliers de couture, de tissage ou de teinture, les salles de cour et les bâtiments administratifs sont déjà sortis de terre. Le niveau d'exécution des travaux débutés en février 2024 pour un délai de huit mois est de 63%. Ils étaient prévus pour prendre fin le 30 septembre 2024. Mais l'entreprise en charge des travaux a été confrontée à un certain nombre de difficultés.
Ces informations ont été données au Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela. « Récemment, nous avons obtenu auprès de l'Italie qui est le bailleur de fonds, une prorogation jusqu'au 30 septembre 2025. D'ici là, les travaux pourront s'achever pour nous permettre de poursuivre avec les autres phases qui sont l'équipement et les formations au sein du centre », a souligné la directrice générale de l'artisanat, Lydie Zongo. Le CNATAC, selon les confidences de Mme Zongo, est un centre international de référence en matière de formation dans trois domaines à savoir le tissage, la teinture et la couture.
Il est destiné aux artisans burkinabè, aux organisations professionnelles d'artisans et aux entreprises artisanales. Le centre a pour objectif de promouvoir le secteur du textile au Burkina Faso par le biais de la transformation locale du coton. « Depuis l'avènement de la révolution avec le capitaine Thomas Sankara jusqu'à nos jours, le gouvernement fait de son cheval de bataille, la promotion de nos produits locaux dont le coton. Il s'agit précisément de produire, de transformer et de consommer nos produits locaux », a précisé la directrice générale de l'artisanat.
