Le gouvernement camerounais sort enfin de son silence concernant l'enlèvement du sous-préfet d'Idabato, Roland Ewane, survenu dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2024. Cette réaction officielle intervient près de deux mois après les faits, suite à une situation préoccupante dans cette localité du Sud-Ouest du Cameroun.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, a publié un communiqué officiel rassurant sur la mobilisation des autorités. Cette déclaration fait suite à un rapport détaillé demandé à Bernard Okalia Bilia, gouverneur de la région du Sud-Ouest, sur la situation de l'otage.
Selon les informations disponibles, le sous-préfet Roland Ewane serait toujours en vie, bien qu'ayant subi des violences physiques durant sa captivité. L'autorité administrative a été enlevée avec l'un de ses collaborateurs, dont le sort préoccupe également les autorités camerounaises.
Le ministre de la Communication souligne que le gouvernement déploie tous les moyens nécessaires pour préserver la vie des deux otages et oeuvre activement pour un "dénouement heureux de cette scabreuse et malheureuse affaire". Cette situation met en lumière les défis sécuritaires auxquels font face les autorités administratives dans certaines régions du Cameroun.
L'enlèvement d'un représentant de l'État de ce rang constitue un événement grave qui soulève des questions sur la sécurité des autorités administratives dans la région du Sud-Ouest. Le silence initial des autorités pendant près de deux mois avait suscité de nombreuses interrogations au sein de l'opinion publique camerounaise.
Le gouvernement camerounais, à travers cette communication officielle, tente de rassurer la population sur sa capacité à gérer cette crise et à protéger ses représentants sur l'ensemble du territoire national.