Il se dit tout bas ce que beaucoup n'osent dire tout haut. Le remaniement ministériel se profile à l'horizon. Fini le référendum, il faut passer à autre chose tout en changeant certains managers au sein du gouvernement pour accompagner la transition. Plusieurs noms sont cités. De Aurélien Marcel Mintsa Nguema à Jean Remy Yama en passant par Brice Laccruche Alihanga et bien d'autres, un gouvernement inclusif composé des partisans du Oui et ceux du Non, sera la bienvenue pour un Gabon qui se restaure.
Ils sont politiques, syndicalistes, acteurs de la société civile... Ils sont pressentis de faire leur entrée dans le prochain gouvernement pour accompagner les actions du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema et Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Il sont nombreux qui pourront faire valoir leur savoir, savoir-faire qu'ils feront savoir. Il s'agit par exemple de Aurélien Marcel Mintsa Nguema, de Jean Remy Yama, de Brice Laccruche Alihanga et de nombreux autres gabonais qui apporteraient du leur pour aider le gouvernementale la transition à réussir ses missions.
Aurélien Marcel Mintsa Nguema, un passé et des leçons apprises
Il est l'ancien Directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFIP). Son passage à ce poste lui a permis de fédérer la jeunesse du Woleu-Ntem-Ntem en général, et ceux d'Oyem en particulier. Avec Ossimane, il a pu galvaniser les jeunes autour d'un idéal. Cette organisation convaincu les Gabonais à voter massivement en faveur du Oui au référendum qui a triomphé dans le septentrion. Il est devenu un des leaders de sa génération dans cette partie du Gabon. Les témoignages sont d'ailleurs devenus légions à son égard. Beaucoup pensent qu'avec du recul et plus de maturité déjà acquise, le ministère du Budget et des Comptes publics pourrait lui être confié.
Jean Remy Yama, un syndicaliste ministrable
Connu pour ses combats justes et nobles, l'universitaire Jean Remy Yama, serait pour beaucoup, un bon manager à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur. Syndicaliste crédible, il a toujours été dans des revendications légitimes pour le bien du plus grand nombre. Même étant derrière les barreaux, il n'a jamais cessé de défendre les travailleurs, ses collègues enseignants, qu'ils soient du pré-primaire, primaire, secondaire et du supérieur. Monsieur Yama est pressenti pour diriger le ministère de l'Enseignement supérieur. C'est un homme libre, son savoir-faire est attendu.
Brice Laccruche Alihanga, un retour probable pour corriger les erreurs
Il a été Directeur de Cabinet du désormais ancien président Ali Bongo Ondimba, déposé par l'armée le 30 août 2023. Comme Jean Remy Yama et bien d'autres, il a longtemps séjourné à sans famille, pour qui dirait, des règlements de compte politiques avec l'ancienne première dame et son fils. Il a été sorti de prison à la suite du Coup de libération mené par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et le le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Sorti de la cellule diminué, il recouvre de mieux en mieux sa santé.
Son aura, son leadership, sa capacité à fédérer le monde autour de lui, peut être un atout pour le CTRI. Sa force mentale, sa bataille contre la maladie ( cancer colorectal), la résilience dont-il fait montre, incarnent sa force de caractère. Son retour aux affaires corrigerait les erreurs du passé et apporterait une certaine dynamique à la transition qui se veut inclusive.
Armand Dagraca Tchitembo, ancien Directeur Général Adjoint de Panafrican Energie devenue Addax Petroleum, pourrait lui aussi apporter du sien dans le domaine du pétrole.Il y a Jean Valentin Leyama, Député de la transition, pourrait faire affaire dans le secteur de l'économie. Pepecy Ogouliguendé, elle aussi parlemantaire, avec son expérience des les organisations non gouvernementales, apporterait son savoir faire dans le domaine du social. Geoffroy Foumboula, surnommé le "pédagogue" est lui aussi ministrable.
Le président de la transition a besoin des soldats ( hommes et femmes) capables de réagir et de soutenir son action en faveur des populations gabonaises. Des populations qui ont soif et faim de la justice, du bien-être, de la paix, de la cohésion sociale pour construire un Gabon restauré, un et indivisible.