La cop 29 appartient désormais au passé après la clôture des travaux de Baku en Azerbaïdjan, vendredi 22 novembre. Au cours de ces assises, « la RDC a vendu l'image réellement d'un pays solution », rapporte Omer Kabasele, responsable du Groupe de travail Climat Redd, Rénové.
« La RDC a vendu l'image réellement d'un pays solution à tous les niveaux. Que ça soit sur le plan politique, diplomatique et même celui des négociations, dans les activités parallèles, la société civile, tous les délégués, les scientifiques, les chercheurs ont démontré à quel niveau la RDC restait et s'imposait comme pays solution », a déclaré Omer Kabasele, joint par Radio Okapi depuis Baku, où il a participé à cette conférence.
Concernant les retombées de ces assises, il a parlé d'un « tout petit pas de tortue » franchi dans la cadre du financement climatique :
« Avant ça, nous étions à 100 milliards de dollars annuellement. Et cette fois-ci, (on est passé à) 250 milliards. C'est un tout petit pas de tortue que l'humanité vient de marquer par rapport aux engagements sur le financement climatique ».
Cependant, cette avancée est loin de rencontrer les attentes des pays du Sud, qui voulaient à voir ceux du Nord contribuer efficacement au financement climatique. Sur 1300 milliards de dollars américains attendus, ils n'ont obtenu que les engagements de 250 milliards.
« Les pays du Nord, après négociations, mettent sur la table la proposition de 250 milliards annuellement plus ou moins un sixième des ambitions manifestées par les pays du Sud. Un autre élément, c'est le fait que les pays du Sud ne voulaient pas que ces fonds soient considérés comme étant une aide. Et c'est exactement le terme que les pays du Nord ont bien utilisé », a déploré Omer Kabasele.