- La Banque africaine a reporté son introduction en bourse prévue pour 2025 à 2027 pour une préparation approfondie et des conseils de la part des parties prenantes.
- Sauvée en 2014, l'African Bank, désormais détenue en partie par la banque centrale, la Standard Bank, Absa et GEPF, est en cours de restructuration et s'aligne sur le respect de la loi sur l'émancipation économique des Noirs.
- Malgré une baisse de 4 % des revenus nets d'intérêts, l'African Bank a enregistré une hausse de 0,4 % de son bénéfice, à 523 millions de rands, au cours de son dernier exercice fiscal.
L'African Bank a reporté de trois ans son introduction en bourse prévue pour 2025, visant une cotation après ses résultats financiers de l'année 2027. Son PDG, Kennedy Bungane, a justifié ce report par la nécessité d'une préparation minutieuse et de conseils de la part des parties prenantes. La banque a également repoussé la conclusion de son processus de pré-introduction en bourse à 2025.
African Bank, sauvée par la banque centrale sud-africaine en 2014 après son effondrement dû à des créances douteuses, a fait l'objet d'une restructuration importante. La banque centrale détient une participation de 50 %, tandis que les principaux actionnaires sont Standard Bank, Absa et la Public Investment Corporation (GEPF), qui gère le fonds de pension des fonctionnaires sud-africains.
La participation de 10 % des employés et la participation d'ancrage de 25 % de GEPF réduiront le nombre d'actions disponibles pour le public lors de l'introduction en bourse. La banque aligne sa stratégie de gestion et s'efforce de respecter le principe de l'émancipation économique des Noirs, dans le but d'honorer sa fondation par des entrepreneurs noirs en 1964. L'African Bank a enregistré une hausse de 0,4 % de son bénéfice, à 523 millions de rands (29 millions de dollars), au cours de son dernier exercice fiscal, malgré une baisse de 4 % des revenus nets d'intérêts.
Points clés à retenir
Ce délai reflète la volonté de l'African Bank de réussir à long terme grâce à une restructuration complète. Le soutien des actionnaires et les initiatives d'autonomisation des Noirs soulignent son engagement en faveur de la transformation économique.
Toutefois, la faible croissance des prêts non garantis et les augmentations modestes des bénéfices soulignent les défis que pose le paysage financier concurrentiel de l'Afrique du Sud. L'introduction en bourse de 2028 mettra à l'épreuve sa capacité à répondre aux attentes des parties prenantes tout en s'adaptant à la dynamique du marché.
