Un fratricide suscite l'émoi à Mantasoa. Un trentenaire a été tué à l'arme blanche dans des circonstances ignobles. Avec les mains et les vêtements couverts de sang, son frère a été très vite démasqué.

Un crime odieux a eu lieu à Anjozoro, Mantasoa. Accusé d'avoir orchestré le meurtre de son propre frère, un individu a été placé en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy avant-hier, en compagnie de deux tueurs à gages qu'il avait recrutés comme complices. La victime, âgée de trente-huit ans, a été tuée dans des circonstances glaçantes. Sa poitrine a été lacérée à l'arme blanche, et ses membres supérieurs portaient de profondes entailles.

Le crime a été perpétré jeudi. En fin d'après-midi, le corps inerte de la victime a été retrouvé dans un coin boisé.

Mobile flou

Alertée, la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Mantasoa a dépêché des éléments sur les lieux de cette macabre découverte, et une enquête a été immédiatement ouverte.

Le frère de la victime a été l'une des premières personnes interrogées. L'étau s'est resserré autour de lui après que des traces de sang ont été relevées sur ses mains et ses vêtements. De plus, des couvertures tachées de sang ont été retrouvées chez lui. Les comportements suspects qu'il a affichés n'ont fait que confirmer les soupçons à son encontre.

Arrêté, le principal suspect a été conduit à la brigade de gendarmerie. Interrogé, il a fini par avouer son implication. Ses aveux ont permis aux enquêteurs de démasquer ses complices, qui ont été arrêtés à leur tour.

Le mobile du crime reste flou. Selon des proches du défunt, ce dernier souffrait de légers troubles mentaux, un état que son frère aurait eu du mal à accepter. La thèse d'un règlement de compte lié à une affaire de succession est également évoquée. Dans ce contexte, les deux complices, n'étant pas directement concernés, auraient seulement exécuté un contrat, ce qui les aurait poussés à commettre l'irréparable.