Sénégal: La DPEE constate une amélioration du climat des affaires en septembre

En septembre 2024, le climat des affaires s'est, en variation mensuelle, amélioré, selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Dans le rapport intitulé "Point mensuel de conjoncture" de novembre 2024, la Dpee indique que l'indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d'opinion des chefs d'entreprise, a gagné 8,8 points en rythme mensuel.

Elle explique que cette situation reflète l'orientation favorable des opinions des prestataires de services, des entrepreneurs du Btp et des industriels. Sur un an, la Dpee constate que le climat des affaires a légèrement progressé de 0,4 point.

Dans le sous-secteur de l'industrie, le rapport confie que les obstacles à l'activité soulevés par les industriels, en septembre 2024, ont été la concurrence jugée déloyale (36%), l'insuffisance de la demande (36%), le recouvrement difficile des créances (27%), l'approvisionnement difficile en matières premières (27%) et la fiscalité (12%).

En rythme mensuel, le climat des affaires du sous-secteur s'est amélioré de 2,0 points, en liaison avec l'optimisme des industriels vis-à-vis des commandes reçues, de la production et des stocks de produits finis.

S'agissant des bâtiments et travaux publics, les difficultés observées par les entrepreneurs sont le recouvrement des créances (80%), la concurrence supposée déloyale (60%), la fiscalité (60%), l'insuffisance de la demande (60%), l'accès au crédit (40%), la vétusté des équipements (40%) et l'accès difficile au foncier (20%). Par ailleurs, l'indicateur du climat des affaires a gagné 9,1 points, en liaison avec l'orientation favorable des soldes d'opinion relatifs aux commandes publiques (reçues et attendues) et de l'activité générale.

Au titre des services, les prestataires ont principalement mentionné le recouvrement des créances (45%), la demande (45%), la concurrence (36%) et la fiscalité (27%) comme contraintes à l'activité. Sur un an, le climat des affaires du sous-secteur s'est amélioré (+15,5 points), en relation avec l'optimisme des prestataires sur les tarifs appliqués, le chiffre d'affaires réalisé et celui prévu.

Concernant le commerce, les difficultés citées par les négociants, en majorité, ont été la concurrence jugée déloyale (70%), la fiscalité (50%), le recouvrement difficile des créances (50%), l'insuffisance de la demande (50%), l'accès aux crédit (40%) et les difficultés d'approvisionnement en marchandises (30%). En variation mensuelle, le climat des affaires de ce sous-secteur a légèrement diminué (-0,7 point), en rapport avec le pessimisme des commerçants sur les commandes et les stocks de produits finis.

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