RFI et neuf médias partenaires, coordonnés par le consortium Forbidden stories, ont montré dans cette enquête publiée entre le 21 et le 24 novembre 2024, l'ampleur des opérations de communication menées dans le pays par les paramilitaires de Wagner, à l'aide notamment du placement rémunéré de fausses informations dans certains médias et d'organisations de fausses manifestations. Un récit basé sur le témoignage et les documents du lanceur d'alerte Ephrem Yalike, qui travaillait pour eux.
Alors que le porte-parole du gouvernement n'avait pas répondu aux sollicitations du consortium avant publication, il a profité hier, 26 novembre 2024, de son point-presse hebdomadaire pour partager son point de vue.
Interrogé par le correspondant de RFI à Bangui, Rolf-Steve Domia-Leu, le ministre de la Communication Maxime Balalou a estimé qu'il s'agissait de « propagande russophobe » visant à « noircir le pays », et que la Centrafrique n'était « pas concernée » par les querelles géopolitiques.