- Le ministre sud-africain du commerce fait appel de la décision du Tribunal de la concurrence bloquant l'acquisition par Vodacom des activités de fibre optique de Remgro pour un montant de 730 millions de dollars.
- Vodacom affirme que l'opération permettra d'accroître les investissements dans l'infrastructure numérique, notamment par le déploiement de 10 milliards de rands de fibres optiques et la création de 10 000 emplois.
- Le groupe concurrent MTN approuve l'accord, soulignant la nécessité d'investir pour s'aligner sur les progrès technologiques mondiaux.
Le ministre sud-africain du commerce, Parks Tau, a fait appel de la décision du Tribunal de la concurrence de bloquer l'acquisition par Vodacom Group Ltd. d'une participation dans les activités de fibre optique de Remgro Ltd. pour un montant de 13,2 milliards de rands (730 millions de dollars). L'appel vise à renverser la décision d'octobre, qui a choqué le secteur et mis en lumière les inquiétudes concernant la concurrence sur le marché.
Vodacom et ses partisans affirment que l'opération stimulerait les investissements dans l'infrastructure numérique de l'Afrique du Sud, en particulier dans les zones à faible revenu mal desservies. Le plan prévoit un déploiement de fibre optique de 10 milliards de rands et la création de 10 000 emplois. La consolidation s'aligne sur les vues plus générales de l'industrie concernant la nécessité d'une croissance des services numériques.
Le rival de Vodacom, MTN Group Ltd., soutient l'opération, son PDG Ralph Mupita soulignant l'urgence des investissements pour rester en phase avec les tendances technologiques mondiales. Toutefois, l'appel est retardé, car les renégociations sur les conditions de l'accord se poursuivent en raison de l'opposition des autorités sud-africaines chargées de la concurrence.
Points clés à retenir
L'affaire souligne la tension entre la réglementation antitrust et la nécessité d'investir dans les infrastructures en Afrique du Sud. L'appel pourrait inciter les régulateurs à approuver l'opération, mais les retards risquent d'entraver la réduction de la fracture numérique dans le pays. Le soutien de l'ensemble du secteur à la consolidation met en évidence son rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique et technologique.