Le nouveau ministre de l'Éducation, Mahend Gungapersad, a beaucoup de pain sur la planche. Lundi a été une journée intense pour lui à l'IVTB House, à Phoenix, où il a reçu plusieurs représentants du secteur, allant des gestionnaires de collèges privés aux syndicats. Tous ont exprimé un sentiment de soulagement après cette rencontre et nourrissent l'espoir que le secteur éducatif retrouvera ses lettres de noblesse. Ils ont affiché un sourire de satisfaction. «Nous pouvons enfin respirer», a déclaré Ramdass Ellayah, président de la fédération des managers des collèges privés. «Le ministre est très pragmatique, il a su nous écouter.»
Aujourd'hui, ajoute-t-il, le ministre s'engage à prendre des décisions dans l'intérêt des parents et des élèves. Ramdass Ellayah a précisé que le ministre s'est engagé à accélérer les déboursements aux collèges privés. «Nous avons beaucoup de travail avant la rentrée 2025.» Il a été rejoint par le Dr Jimmy Harmon, directeur adjoint du Service diocésain de l'Éducation catholique (SeDEC) et responsable du secondaire. «Nous sommes rassurés de pouvoir compter sur le soutien du ministre.» Il a rappelé l'échec de l'Extended Programme. «À plusieurs reprises, nous avons fait des propositions, mais nous avons été confrontés au silence», a-til regretté. Il espère que le dialogue sera désormais privilégié.
Mahend Gungapersad a souligné les difficultés rencontrées ces dernières années. «Les écoles n'arrivaient même pas à fonctionner correctement, et ce sont les élèves et les enseignants qui en payaient le prix fort.» Il a garanti que les enfants bénéficieront désormais d'une éducation de qualité. «L'argent ne doit pas être un frein au développement, à l'épanouissement et à l'éducation d'un enfant», a-t-il insisté. Cette rencontre, qui intervient à quelques semaines de la rentrée 2025, était cruciale. «Je tiens à rassurer les collèges privés, ils disposeront des ressources nécessaires pour travailler dans la sérénité», a-til affirmé. Des réformes rapides seront nécessaires pour corriger les erreurs du passé. «Nous assurons également la population que les enfants sont entre de bonnes mains.»