Menongue (Angola) — Mille deux cent vingt-trois dossiers, dont 868 au niveau des délégations provinciales et 355 au niveau de l'organisme central, ont été initiés par l'Inspection générale de l'administration de l'Etat (IGAE), entre janvier et novembre 2024.
Les données ont été présentées ce mercredi, par le porte-parole de l'IGAE, Daniel Domingos João, à la clôture du IIIe Conseil Consultatif de l'Inspection Générale de l'Administration de l'État (IGAE), tenu les 26 et 27 de ce mois, sous le thème : « Éduquer pour prévenir et responsabiliser ».
Parmi les procès mentionnés, se distinguent, entre autres, 333 dénonciations, trois plaintes, 560 procès d'enquête, 144 procès de vérification et 164 enquêtes.
Il a rappelé que le Plan stratégique 2024-2027 prévoit la réalisation de 1.156 activités d'inspection, dont 195 pour l'organisme central et 961 pour les délégations provinciales.
Il a fait savoir qu'en 2024, au niveau de l'organisme central, 51 activités d'inspection ont été réalisées, dont 28 inspections générales, 15 actions de contrôle, trois audits, trois inspections extraordinaires et deux enquêtes.
Au niveau des délégations provinciales, 549 activités d'inspection ont été réalisées, dont 100 actions ordinaires, 24 actions extraordinaires, 130 enquêtes, 222 inspections, 44 suivis, 22 vérifications et sept audits.
Selon le responsable, la bonne performance observée tout au long de la période de référence est le reflet d'un vaste travail antérieur visant à créer les conditions juridiques, humaines et matérielles permettant de soutenir la mise en oeuvre durable des actions programmées pour l'année en cours.
Il a indiqué que les différentes actions d'encadrement et pédagogiques menées par l'IGAE ont permis une multiplication exponentielle des actions d'encadrement et pédagogiques auprès des différents organismes publics, sur toute l'étendue du territoire national, avec l'appui des délégations provinciales.
Intervenant à la fin de l'événement, l'inspecteur général de l'Administration de l'État, João Pinto Manuel Francisco, a rappelé que la mission d'inspection vise à alerter l'administration et les gestionnaires pour qu'ils fassent bien leur rôle, respectent la loi et les directives du Pouvoir Exécutif, ainsi que la rigueur dans la mise en oeuvre des normes budgétaires.
Il a conseillé aux gestionnaires d'éviter les excès, de travailler de manière à garantir la réalisation du bien commun et de résoudre les problèmes des citoyens avec la rapidité, l'efficacité et la responsabilité requises.
"On ne peut pas humilier le citoyen, et lorsqu'une erreur est constatée, il ne faut pas qu'il s'agisse d'une négligence intentionnelle, mais il faut supposer que l'administration est une bonne personne", a-t-il souligné.
Il a soutenu que chaque fonctionnaire est soumis à la loi, par conséquent, éduquer pour prévenir et responsabiliser les gens signifie être conscient de ce qui est bien et de ce qui ne l'est pas, en rappelant, à cet égard, que ceux qui commettent des erreurs persistantes doivent être tenus responsables.