Vague de nominations aux hauts emplois de l'Etat lors du Conseil des ministres dirigé hier par le président de la République.
Directrice des Affaires Sociales.
Charité bien ordonnée, commence par soi-même. Ce proverbe était de mise hier à Iavoloha où la série de nominations a commencé par celle de la Directrice des Affaires Sociales (DAS) auprès de la Présidence de la République, en la personne de Mme Amidjee Roumana Raharinoro. Cette sortante de l'ISCAM compte 16 ans d'expérience dans le domaine de la communication et marketing avec plusieurs activités, produits et services différents. Entre autres responsabilités, elle avait assumé les fonctions de Directeur Communication Marketing chez Inviso Group. Elle est également la vice-présidente du Conseil d'Administration et fondatrice de l'ONG Initiative pour le Développement de Madagascar.
Présence massive.
Le choix de la nouvelle DAS de la Présidence a donné le ton ou plutôt le genre des autres nominations marquées par une présence massive de femmes. A savoir Mme Nivonirina Noferana Rakotobe, Directeur des Affaires Juridiques du ministère des Forces Armées ; Mme Solosoaniaina Nancy Andriansendrarivony, Commissaire Général de la Loi près le Conseil d'Etat de la Cour Suprême ; Mme Olimalala Raharijaona, chef du Siège de la Juridiction de Second Degré du Pôle Anti-Corruption (PAC) de Mahajanga ; Mme Lydia Razanamalala, chef du Siège de la Juridiction de Second Degré du PAC de Fianarantsoa.
Le Directeur Général de l'Administration du Territoire du ministère de l'Intérieur est également une femme avec la nomination de Mme Raharimampionona. Même touche féminine avec le chef District d'Ambilobe, Mme Mioty Andriamparany. Ou encore le Directeur régional de la Jeunesse et des Sports (DRJS) du Vakinankaratra, Mme Antsa Narindra Rabarijaona.
A compétences égales.
En somme, le Conseil des ministres a donné hier la part belle aux descendantes d'Eve. Conformément au principe érigé en mode de gouvernance du président de la République qui dit qu'à compétences égales, il préfère nommer des femmes dans le souci d'intégrer davantage ces dernières dans les différentes sphères de décision (politique, économique, social ). Histoire également de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t » de l'égalité, de l'équité, de la mixité et de la parité des genres.