Du 11 au 17 novembre dernier s'est tenue à Toamasina la 3e édition du Festival Nofy. L'événement a été animé par la compétition de slam précédée par des live livrés par quatre grands artistes, à savoir Joudas, HumanoiD, Kelly West et Tokyo Harem. L'assistance a été transportée par le show et les performances des participants. Les chanteurs ont assuré et les compétiteurs ont donné leur maximum. Le concours était réparti en catégorie individuelle et collective. Pour la première catégorie, Luciana Mosesy a été lauréate.
Lusca et Jonaky occupent respectivement la deuxième et la troisième place. L'équipe de Diego-Suarez remporte le trophée, celle de Sambava est médaillée d'argent et Toamasina hérite bronze. En outre, la poésie de rue intéresse de plus en plus les jeunes. Moyen d'expression, elle aiguillonne l'esprit. Concernant les gagnants, celle qui était à la première place est une jeune femme de 20 ans.
La poétesse a fait vibrer le public lors de la compétition régionale de la Journée locale du réseau d'honnêteté et d'intégrité organisée par le service de l'éducation et de prévention du Bureau indépendant anti-corruption qui s'est tenue au Banja, la grande maison de la Communication et de la Culture d'Antsiranana le 5 juin 2024. Ensuite, elle a représenté la province d'Antsiranana à la grande finale qui s'est déroulée au gymnase d'Ankorondrano le 10 juillet.
Mademoiselle Mosesy n'a pas fait de surprises. Elle soulève la coupe ! À présent, elle en est à sa troisième victoire... Quant à l'équipe de Diego-Suarez, c'est un collectif composé de jeunes très soudés. Ils se réunissent tous les week-ends, une réunion dans le but de peaufiner les textes et créer une scène de théâtre de récital. Ce n'est pas étonnant s'ils ont été sur la première marche du podium. Bref, la pointe de Madagascar, ces trois dernières années, est devenue le fief de la poésie de rue.