La Première Dame, Mialy Rajoelina, et non moins championne de la lutte contre les violences basées sur le genre a procédé hier à la remise des kits solaires « hazavana ho anao » aux jeunes femmes victimes de violences de l'ONG « mille espoirs » au commissariat Tsaralalana. C'était l'occasion pour elle de soutenir les actions de la Brigade féminine de proximité mais également d'encourager les femmes victimes de violences à se relever.
Désignée depuis 2019 par l'UNFPA comme championne de la lutte contre les Violences basées sur le genre, la Première Dame, Mialy Rajoelina poursuit son combat. Hier, elle a effectué une descente auprès du Commissariat Central Tsaralalana où siège la BFP (Brigade féminine de proximité) pour une remise des kits solaires « hazavana ho anao » pour les 30 jeunes femmes survivantes de VBG de l'ONG « mille espoirs » sise à Anosibe qui ont été prises en charge par la BFP.
Mialy Rajoelina a, encore une fois, rappelé l'importance de la reconstruction qui constitue une étape prioritaire pour aider les victimes des VBG à se relever. « Femme forte, fière et résolue. Je nourris le désir que vous ne laissiez pas les ombres du passé hanter l'avenir. Vous avez le droit de goûter au bonheur, vous méritez d'aimer et d'être aimées et méritez de vivre loin de toute forme de violence. Rien ne peut justifier la violence », a-t-elle déclaré dans son message plein d'espoir. Cet événement marque également le soutien apporté par la Première Dame à la BFP dont les objectifs s'allient avec ceux de l'association Fitia : la prévention des VBG et l'accompagnement des victimes ainsi que le soutien aux personnes vulnérables.
Positifs.
Le combat que Mialy Rajoelina a mené depuis 2019 dans la lutte contre les VBG porte ses fruits. Elle a toujours travaillé en étroite collaboration avec la BFP qui est une branche de la police nationale. Le taux de signalement a connu une hausse en raison de la forte présence des éléments de la BFP, composée exclusivement de femmes policières dans tout Madagascar. Neuf bureaux sont déjà opérationnels et six autres sont en phase de construction, rapporte-t-elle.
A ses débuts, c'est-à-dire en 2019 , il n'y avait que 65 femmes policières mais à l'heure actuelle, leur effectif s'élève déjà à 200 dans toute l'île. Une branche de la BFP est présente au CPCI Mahamasina pour la réception des signalements de violence psychologique, physique et économique. Les victimes de violences sexuelles comme le viol seront par contre orientées vers la Police des moeurs et de la protection des mineurs (PMPM). A noter que l'évènement d'hier entre toujours dans le cadre des seize jours d'activisme.