Serge Ramiandrasoa, ancien président de la Fédération Malagasy de Tennis, sort un livre recueil intitulé « Happy Story of my Tennis Life », qu'il a présenté au public à l'Acsa à Ambohidahy.
Entouré de Max Randriantefy, père et entraîneur de Dally et Natacha, et de l'ancienne star du tennis malgache, Serge Ramiandrasoa a présenté au public mercredi à l'Acsa à Ambohidahy son livre-recueil. L'ouvrage relate sa vie durant les quatre mandats où il a été à la tête de la Fédération Malagasy de Tennis (FMT), de 1991 à 2004. « Pourquoi ce livre ? Tout simplement parce que je voudrais laisser un héritage sans lequel le tennis malgache n'aurait pas existé et n'existerait pas », confie Serge Ramiandrasoa.
Le livre de vingt-huit pages raconte en détails l'histoire qui a marqué l'auteur. Tout a commencé en octobre 1990. Le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, Badroudine, l'a nommé pour prendre la présidence du Comité national de coordination (CNC) du tennis.
Après maintes formalités et des élections, le CNC est devenu la FMT, et la passation de témoin a été faite entre René Rakotoarivony et Serge Ramiandrasoa en 1991. Président de la FMT durant quatre mandats, ce dernier a laissé sa place à Mamiharilala Rasolojaona en 2004.
La belle histoire du tennis malgache a débuté sous le règne de Serge Ramiandrasoa et de son équipe: championnat d'Afrique junior à Abidjan avec la razzia des titres minimes, cadets et juniors par Dally et Natacha Randriantefy, Nomena Raharinosy, Hary Manohisoa et Max Randriantefy, qui s'est vu décerner le titre de meilleur entraîneur d'Afrique.
Des légendes du tennis
Le tennis malgache, représenté par les soeurs Randriantefy, a participé à trois Jeux Olympiques, en 1992 à Barcelone, en 1996 à Atlanta et en 2004 à Athènes. Serge Ramiandrasoa, dans son livre, a insisté sur un fait : « Les performances sportives ne se gagnent pas uniquement sur les courts et les terrains de sport, mais aussi en tissant de bonnes relations personnelles, de travail avec les Big Boss et patrons du tennis mondial. »
Le livre, bien illustré, montre la rencontre de Serge Ramiandrasoa avec des légendes et des grands noms du tennis mondial : l'Américaine Chris Evert durant le tournoi de Roland-Garros, le doyen roumain Ilie Nastase, ancien numéro 1 mondial, l'Espagnole Arantxa Sánchez Vicario aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000, l'Argentin Guillermo Vilas, premier Argentin vainqueur d'un Grand Chelem, l'Américaine Monica Seles, l'Américain Jim Courier, la Suissesse Martina Hingis, le Tchèque Miroslav Mecir... l'Américain Pete Sampras.
L'auteur du recueil n'a pas oublié de mettre en valeur les partenaires officiels du tennis malgache (1990-2004) : Jirama, Bmoi, Aro, Telma, Air Madagascar, Madauto. C'était durant son mandat que les « Satroka Penjy Gasy » ont coiffé les personnalités de la tribune présidentielle de Roland-Garros de 1997 à 2002.
Durant la présentation de ce recueil, Max Randriantefy, en prenant la parole, a mentionné « qu'un dirigeant de tennis doit connaître le tennis et c'est à lui de chercher le financement sans attendre l'État ». Quant à Dally Randriantefy, elle a expliqué que « le tennis malgache a besoin d'une redynamisation, d'une démocratisation et d'une valorisation ».