Le président de la Government Secondary School Teachers' Union (GSSTU) a chaleureusement accueilli le ministre de l'Éducation, Mahend Gungapersad, lors d'une cérémonie dédiée aux enseignants, samedi dernier. Dans son discours, Yugeshwur Kisto a exprimé avec éloquence la fierté et la noblesse du métier d'enseignant. «Aujourd'hui, nous ne célébrons pas seulement une profession, mais une vocation sacrée : l'art noble d'enseigner. Nous sommes les architectes du potentiel humain, les guerriers silencieux qui façonnent l'avenir de notre nation, une salle de classe à la fois. Notre métier demande bien plus que des connaissances ; il exige un engagement inébranlable envers l'excellence, l'intégrité et l'amélioration continue.»
Yugeshwur Kisto a exprimé l'espoir qu'avec le soutien du gouvernement, les défis rencontrés jusqu'ici puissent être surmontés pour permettre une meilleure réalisation des objectifs éducatifs. «Tout aussi essentiels sont les conditions de travail et les réformes structurelles que nous appelons de nos vœux : des ratios élève-enseignant raisonnables, des environnements d'apprentissage adaptés au climat, des salles de classe modernes et bien équipées et des espaces de travail ergonomiques et sûrs.
Nos attentes incluent également une rémunération équitable et des stratégies de reconnaissance : des salaires compétitifs basés sur le mérite, des incitations liées à la performance, des perspectives claires d'évolution de carrière, ainsi qu'une véritable considération sociale.» Il a conclu en affirmant que l'engagement des enseignants devrait être encore plus fort l'année prochaine, marquant une nette amélioration par rapport aux dernières années.
La flexibilité du ministre à propos du PGCE saluée
Les syndicalistes ont applaudi la décision de ne pas imposer systématiquement le Postgraduate Certificate in Education (PGCE) aux enseignants. «Plusieurs établissements privés risquaient de se retrouver sans personnel enseignant dès la rentrée prochaine. L'État avait recruté massivement, absorbant une grande partie de nos enseignants. Maintenant, le nouveau ministre prévoit de revoir cette loi et d'envisager une modification par voie de réglementation. Sinon, il faudra passer par le Conseil des ministres, ce qui pourrait prendre du temps», explique Arvind Bhojun, président de l'Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE).
Le syndicaliste qualifie de très positive la rencontre de lundi dernier avec le ministre. «Nous n'avions pas l'impression de discuter avec un ministre, mais avec un syndicaliste passionné, prêt à défendre ce secteur avec énergie. Avec son soutien, je pense que les problèmes seront résolus. S'il poursuit dans cette voie, il trouvera en nous des partenaires engagés et une réelle coopération pourra naître entre toutes les parties concernées.» Il souligne que c'est la première fois qu'un ministre leur a consacré plus de trois heures d'échanges. «Il est déterminé à apporter des changements significatifs au ministère.»