« Les Ressources extractives représentent indéniablement une richesse pour nos pays, mais leur exploitation soulève de nombreux défis qu'il nous faut prendre en charge », a mentionné le vice-président Tiémoko Meyliet Koné dans son discours d'ouverture du salon international des ressources extractives d'Abidjan ce mercredi 27 novembre 2024, au parc des expositions d'Abidjan.
Ces défis selon le vice-président, sont étroitement liés à la préservation de l'environnement face aux impacts de l'extraction non contrôlée.
Pour l'Afrique, dit-il, il devient urgent de répondre aux attentes croissantes en matière de transformation locale des ressources extractives et de développement des services connexes, afin de maximiser leur valeur ajoutée et créer des emplois
« Pour développer pleinement le secteur, il est essentiel de mettre en place des mécanismes d'accès au financement et des instruments spécifiques pour la gestion des risques associés. Cet effort doit aussi susciter la mobilisation des capitaux nationaux et régionaux, en tirant avantage des expériences de nos Etats respectifs », propose Tiémoko Meyliet Koné.
Un autre défi majeur pour le continent soutient le vice-président, est de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, y compris dans l'exploitation de ses ressources.
A cet effet, dit-il, la Côte d'Ivoire s'inscrit pleinement dans cette dynamique, avec son gisement de classe mondiale dénommé « Baleine », exploité selon le principe de zéro émission nette de gaz à effet de serre.
Aussi, a-t-il souligné, dans le même cadre, la Côte d'Ivoire s'est fixé l'objectif ambitieux de porter la part des énergies renouvelables à 45% de son mix énergétique d'ici 2030. En parallèle, pendant que l'Afrique s'engage dans le processus d'aller vers des énergies renouvelables.
Il a rappelé que le continent émet moins de 4% des gaz à effet de serre, tandis que plus de 600 millions d'africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
Dans un tel contexte, pour lui, le chemin qui mène vers les énergies renouvelables ne saurait être le même pour tous. « Nos partenaires bilatéraux et multilatéraux doivent donc apporter leur soutien technique et financier à l'Afrique dans sa propre mise en oeuvre des énergies vertes », a-t-il souhaité.