L'aéroport international de Douala cristallise aujourd'hui les dysfonctionnements majeurs du système aéroportuaire camerounais. Malgré les tentatives de communication institutionnelle, la réalité des infrastructures demeure alarmante.
Suite à l'interpellation de Célestin TAWAMBA, président du GECAM, auprès du Directeur Général d'ADC, OWONA ASSOUMOU, la réponse se caractérise par une stratégie dilatoire désormais bien rodée.
Les conditions d'accueil et de transit des passagers sont particulièrement préoccupantes. La Jetée A, symbole de cette dégradation, présente des installations sanitaires dans un état indigne des ambitions d'un pays qui prétend être un leader en Afrique Centrale.
Une campagne médiatique, apparemment financée pour masquer ces défaillances, ne peut occulter la réalité du terrain. Les ressources qui auraient dû être consacrées à l'amélioration des infrastructures semblent avoir été détournées vers d'autres desseins.
Cette situation met en lumière un manque crucial d'investissement et de maintenance dans les équipements publics essentiels, compromettant l'image et le développement du pays.