Luanda — L'ancienne ministre de la Justice du Portugal, Francisca Van-Dúnem, a reconnu mercredi, à Luanda, les progrès que la Cour des Comptes d'Angola a fait ces derniers temps, en termes de contrôle de légalité et l'efficacité dans l'utilisation des fonds publics.
Intervenant en marge de la IIème Conférence technique-scientifique de la Cour de Comptes, Francisca Van-Dúnem affirmé qu'en tant qu'organisme de contrôle financier de l'État angolais, le tribunal "suivait un chemin d'approfondissement des principes en matière financière".
La juriste a souligné que les cours des comptes sont, au niveau mondial, fondamentales pour la « santé » des régimes démocratiques, à une époque où règne une crise de confiance des citoyens dans les institutions publiques.
Selon Francisca Van-Dúnem, ces organismes occupent une place centrale pour équilibrer les attentes des citoyens quant à la manière dont les institutions dépensent leurs fonds.
La 2ème Journée technico-scientifique ouverte aujourd'hui dans la capitale du pays a lieu sous le thème « Les défis du contrôle externe des finances publiques : le rôle des institutions supérieures de contrôle dans l'avenir ».
L'événement, qui se termine jeudi, rassemble des représentants des institutions supérieures de contrôle du Portugal, du Brésil, du Mozambique, du Cap-Vert et de São Tomé et Príncipe, ainsi que des magistrats, des universitaires, des gestionnaires publics et des associations professionnelles, outre le président de l'Organisation africaine des cours des comptes et Institutions similaires (AFROSAI-E), Meisie Nkau.
La réunion sera dominée par des sujets tels que la pertinence de la fonction juridictionnelle des cours des comptes comme moyen de réaliser la justice, les perspectives et les nouvelles tendances en matière de contrôle externe des finances publiques, le rôle de la société civile dans le renforcement du contrôle des finances publiques, la structuration constitutionnelle et juridique des tribunaux comme garantie de la compétence financière, entre autres.