Comme le président nigérian Bola Tinubu l'avait dit la veille à l'occasion de sa visite d'État en France, son ministre des Finances a rappelé que son pays ouvert aux affaires devant un parterre d'homme d'affaires réunis dans les locaux du Mouvement des entreprises de France (Medef).
C'est le troisième jour de la visite d'État du président du Nigeria, Bola Tinubu, en France. Ce dernier a été reçu jeudi 28 novembre par son homologue Emmanuel Macron à l'Élysée, qui a notamment annoncé un prêt de 330 millions d'euros de l'Agence française de développement (AFD).
Ce vendredi, hommes d'affaires et représentants des plus grandes compagnies françaises et nigérianes étaient réunis au siège du Mouvement des entreprises de France (Medef) pour évoquer les opportunités d'un partenariat renforcé entre leurs deux pays. Comme Bola Tinubu l'avait dit la veille à l'Élysée, son ministre des Finances, Wale Edun, l'a répété devant un parterre d'hommes d'affaires réunis dans les locaux du Medef : le Nigeria est ouvert aux affaires.
Le président nigérian, comme son ministre, défendent les réformes mises en place depuis un peu plus d'un an et demi au Nigeria, notamment la suppression des subventions sur l'essence et la dévaluation très importante du naira, la monnaie nationale. Des mesures difficiles, contestées même par les Nigérians, mais qui apparaissent comme un gage de sérieux face aux investisseurs. Emmanuel Macron les a d'ailleurs saluées, jeudi. Ce vendredi matin, Wale Edun a souligné que le déficit budgétaire du Nigeria est en baisse, tout comme la part du service de la dette dans les dépenses publiques.
Mais les défis sont encore nombreux pour rendre le Nigeria réellement attractif : difficile de passer sous silence une législation parfois inadaptée ou une fiscalité trop complexe, sans oublier les difficultés logistiques et le manque d'électricité, deux problèmes évoqués ce matin par les représentants des milieux d'affaires.