- La Namibie prolonge les élections en raison de retards de procédure. Le scrutin est prolongé de deux jours dans les zones touchées afin de permettre à tous les électeurs inscrits de voter.
- Des problèmes tels que des pénuries de bulletins de vote, des retards dans les équipes de vote mobiles et des dysfonctionnements des dispositifs de vérification des électeurs ont été signalés dans certaines régions.
- La SWAPO vise à conserver le pouvoir en Namibie, mais doit faire face à des critiques concernant le chômage, la corruption et les inégalités ; la candidate Netumbo Nandi-Ndaitwah pourrait devenir la première femme présidente du pays.
La commission électorale de Namibie a prolongé de deux jours le scrutin des élections présidentielles et législatives dans les régions affectées par des retards de procédure. Cette décision, approuvée par le président Nangolo Mbumba, vise à garantir que tous les électeurs inscrits puissent voter.
Des pénuries de bulletins de vote, des retards dans l'arrivée des équipes mobiles dans les bureaux de vote et des dysfonctionnements dans les dispositifs de vérification des électeurs ont perturbé le processus dans certaines régions. Le vote s'est poursuivi sans heurts dans les zones non touchées, le dépouillement étant déjà en cours. La commission a invité les citoyens à rester calmes et patients, réaffirmant son engagement en faveur de l'équité et de la transparence.
L'Organisation populaire du Sud-Ouest africain (SWAPO), au pouvoir depuis près de 35 ans, cherche à maintenir sa mainmise sur le pouvoir, mais doit faire face à des critiques concernant le chômage, la corruption et l'inégalité. Son candidat, Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, pourrait devenir la première femme présidente de Namibie s'il est élu.
Key Takeaways
La prolongation du scrutin en Namibie met en évidence les défis logistiques du processus électoral. Alors que la SWAPO cherche à conserver sa position dominante, la frustration de la population face aux inégalités économiques et à la gouvernance pourrait remodeler le paysage politique. La prolongation de la période de vote reflète les efforts de la Commission pour faire respecter les droits démocratiques dans un contexte de surveillance accrue.