- Les créanciers du Ghana approuvent le remboursement anticipé de toutes les obligations énergétiques en circulation émises par Esla Plc, pour un montant total de 6,4 milliards de cedis (414 millions de dollars).
- Les détenteurs d'obligations acceptent de modifier les dates d'échéance et de paiement des intérêts au 2 décembre 2024, avant la fin du mandat du président Nana Akufo-Addo en 2025.
- Le Ghana achève la restructuration de sa dette, en réaménageant plus de 60 % de sa dette publique de 49 milliards de dollars, ce qui lui permet de bénéficier d'un plan de sauvetage du FMI
Les créanciers du Ghana ont approuvé le remboursement anticipé de toutes les obligations énergétiques en circulation émises par Esla Plc, un véhicule à but spécial créé en 2017 pour apurer les arriérés du secteur de l'énergie. Lors d'une réunion tenue le 26 novembre, les détenteurs d'obligations ont accepté de modifier les dates d'échéance et de paiement des intérêts au 2 décembre 2024, a déclaré Esla dans un communiqué via la Bourse du Ghana.
Les obligations d'Esla, d'un montant total de 6,4 milliards de cedis (414 millions de dollars), ont été restructurées l'année dernière dans le cadre du programme d'échange de la dette intérieure du Ghana. Les taux de coupons ont été réduits de 19,5 %-20,5 % à 8,35 %-15 % et les échéances ont été ajustées à 2027-2038. Cette décision permet aux détenteurs d'obligations d'être remboursés avant la fin du mandat du président Nana Akufo-Addo, le 7 janvier 2025, avant les élections du 7 décembre.
L'effort de restructuration de la dette du Ghana, achevé en octobre, a permis de retravailler plus de 60 % de sa dette publique de 49 milliards de dollars, ce qui a permis au pays de bénéficier d'un renflouement du FMI pour faire face à sa crise budgétaire.
Key Takeaways
Le remboursement anticipé des obligations énergétiques reflète les efforts déployés par le Ghana pour rétablir la confiance des investisseurs et stabiliser ses finances à la suite d'une restructuration complète de la dette. Alors que le pays entre dans une période électorale, cette décision souligne les progrès accomplis dans la gestion des défis budgétaires et réaffirme l'engagement à honorer les obligations restructurées dans le cadre du programme du FMI.