LISBONNE — Près d'une cinquantaine de personnalités portugaises dont des diplomates, des académiciens, des artistes et des personnalités publiques, ont signé, jeudi à Lisbonne (Portugal), une déclaration de soutien au droit du peuple du Sahara occidental à l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide des Nations unies.
La signature de la déclaration a eu lieu à l'occasion de la 48e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), qu'abrite vendredi le Portugal.
Rappelant le processus historique de la cause sahraouie, la déclaration affirme que depuis les années 1970, "les différentes déclarations internationales juridiques s'accordent sur le fait que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc, en attente de décolonisation, et sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Les signataires du document ont dit s'être inspirés de l'expérience de lutte menée par le peuple sahraoui et son représentant légitime le Front Polisario contre l'occupation marocaine durant les cinq dernières décennies, dénonçant les répercussions désastreuses de cette occupation, notamment les violations systématiques des droits de l'Homme, le pillage des ressources naturelles, la séparation des familles, ainsi que les conditions de vie difficiles dans les camps de réfugiés.
En conclusion, la déclaration exprime la revendication du mouvement de solidarité avec le peuple du Sahara occidental pour la justice dans les relations internationales, afin d'assurer la paix et le développement, soulignant que la décolonisation prendra fin avec l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre et transparent, sous l'égide de l'ONU.
Parmi les signataires du document, figurent Alvaro Boralio, sociologue et enseignant universitaire, Ana Binavinti, enseignante universitaire retraitée, Ana Dragoo, chercheuse, Ana Fernandez (Kabikoua) artiste, Ana Gomes, ambassadrice à la retraite, ancien membre du Parlement européen (PE), Antonio Garcia Pereira, ainsi que Helena Rozeta, architecte à la retraite.