LISBONNE — Le Communiqué final de la Conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui, qui s'est ouverte jeudi à Lisbonne (Portugal), a dénoncé la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Maroc à permettre aux organisations des droits de l'Homme et aux observateurs internationaux indépendants d'accéder à ce territoire pour s'enquérir de la situation.
Dans le Communiqué final sanctionnant les travaux de la Conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui, organisée au Parlement portugais, les parlementaires ont appelé les Nations unies à inclure la question de la défense et du respect des droits de l'Homme dans le mandat et les prérogatives de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Ils ont réitéré leur soutien absolu aux arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui a annulé, en octobre dernier, deux accords commerciaux relatifs au secteur de la pêche et de l'agriculture conclus entre le Maroc et l'Union européenne (UE) en violation du droit du peuple sahraoui.
Les parlementaires ont également renouvelé leur appel à la mise en oeuvre des résolutions onusiennes concernant le territoire sahraoui, soulignant la nécessité de permettre aux Sahraouis de décider librement de leur avenir à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination.
Dans leur document, les parlementaires ont aussi exprimé leur inquiétude face à la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés, appelant l'occupant marocain à permettre aux organisations des droits de l'Homme et aux observateurs internationaux indépendants d'accéder aux territoires sahraouis occupés.
Dans le même contexte, ils ont appelé les Nations unies à inclure la question de la défense et du respect des droits de l'Homme dans le mandat et les prérogatives de la MINURSO. Les parlementaires ont, en outre, exhorté le Gouvernement portugais à adopter une position claire en faveur de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.