Cote d'Ivoire: Vih/SIDA au pays - La prévalence en baisse, passant de 4,7 % à 1,82 %, selon Dr Marie-Paule Kodjo

30 Novembre 2024

À l'occasion de la Journée mondiale du sida, célébrée le 1er décembre 2024, le Conseil national des droits de l'homme (Cndh), en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour la lutte contre le sida (Onusida), a dévoilé son rapport annuel lors d'une conférence tenue le vendredi 29 novembre 2024, au siège du Cndh à Cocody Deux-Plateaux, Abidjan.

« Ce rapport met une fois de plus en évidence que la question du Vih/Sida demeure une préoccupation majeure pour la communauté nationale et internationale », a déclaré Mme Marie-Paule Kodjo, vice-présidente du Cndh, représentant la présidente Mme Namizata Sangaré.

En Côte d'Ivoire, de nombreuses initiatives ont été déployées pour lutter contre le VIH/Sida, notamment la loi 2014-401 du 14 juillet 2014, portant sur la prévention, la protection et la répression en matière de lutte contre cette pandémie. Par ailleurs, le pays a rejoint, en 2020, le Partenariat mondial visant à éliminer toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au Vih. Cette adhésion s'inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale intitulée : « Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d'ici à 2030 ».

Selon les données du ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, la prévalence du VIH/Sida en Côte d'Ivoire a enregistré une baisse significative, passant de 4,7 % en 2010 à 1,82 % en 2023. Cette avancée est en grande partie attribuée à la politique de généralisation et de gratuité des traitements antirétroviraux, qui a permis de sauver de nombreuses vies parmi les personnes vivant avec le VIH.

Lors de cette conférence, le directeur pays de l'Onusida, Henk Van Renterghem, a salué les efforts de l'État ivoirien pour renforcer l'accès équitable aux soins de santé et lutter contre les inégalités. Il a également exhorté tous les acteurs à redoubler d'efforts pour promouvoir les droits des personnes vivant avec le Vih, tout en dénonçant les discriminations à leur égard, ainsi que celles touchant les orphelins et les enfants rendus vulnérables par la pandémie.

Pour M. Van Renterghem, la lutte contre le Vih/Sida ne peut être efficace sans le respect des principes éthiques et déontologiques qui garantissent la dignité et les droits des personnes concernées.

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