Ile Maurice: L'ascension d'un «serial lawyer»

30 Novembre 2024

Me Gavin Glover a respecté deux grandes traditions familiales. La première : il a assuré en reprenant le flambeau de son grand-père Harold et de son père Victor en devenant le troisième avocat de la lignée avec une option pour la prochaine génération aussi, avec son fils Kevin, qui porte la toge depuis 2019, sans oublier son petit frère Brian, qui fait partie de son cabinet.

La seconde : en devenant (comme son grand-père, son père et son grand-oncle André), le cinquième lauréat de la Bourse d'Angleterre en février 1980, alors que Brian a fermé ce cortège d'élite en 1993. Ce porteur de drapeau a été jusqu'à jeudi (le jour de sa nomination comme Attorney General) le président du Mauritius Turf Club et du Mauritius Turf Jockey Club pendant de nombreuses années, et celui de la Bar Association et du Cercle de Rose-Hill, entre autres. Il a écrit hier, en prêtant serment à la State House, non sans émotions, une autre page de son roman toujours en présence de son «roc», son épouse Marie-France, de ses enfants, de sa mère Ginette (84 ans) et de ses proches.

Il faut au prime abord signaler un black sheep de la famille, un maverick en quelque sorte : André Glover, le frère de Harold, lauréat lui aussi, n'a jamais porté la toge. Il s'est dirigé, après ses études, vers l'enseignement. Sa contribution dans ce domaine a dû être probante vu qu'une école porte son nom à la rue Lady Twining, à Beau-Bassin.

La quatrième génération au Middle Temple, avec Kevin, son fils.

Cela dit, Gavin Glover naît à Rose-Hill le 26 avril 1962 à la clinique Bon Pasteur. Son père, Victor Glover, lui, est né en Angleterre en 1932 alors que son grand-père Harold y faisait ses études de droit au Middle Temple avec son épouse Mee, née Reddy. Victor Glover débarque à Maurice en 1936 et devient par la suite avocat (toujours au Middle Temple), Senior Puisne Judge et chef juge.

Il se marie avec Ginette Gauthier qui lui donne deux enfants (Gavin et Brian) et meurt le 2 février 2020. Les Glover jouissent d'un destin particulier : ils donnent le sentiment d'avoir été programmés pour devenir avocats. Ils sont des serial lawyers sur quatre générations : Harold Glover, son frère André (le seul à avoir choisi l'éducation), son fils Victor et ses deux enfants, Gavin et Brian, et Kevin (le tout dernier, le fils de Gavin). Il n'étonnera personne d'apprendre que la famille compte cinq lauréats aussi, de Harold à Brian Glover. Tous ont eu le sentiment après Harold Glover qu'il fallait ne pas laisser éteindre la flamme.

Julia, la fille de Brian Glover, qui a fait son LLB en droit anglais et sa maîtrise en droit français.

Le petit Gavin, pour ses études primaires, se retrouve sur les bancs de l'école Notre Dame des Victoires de Rose-Hill où Mme Boissezon exerce une bénéfique influence. Il se souvient des amis de l'époque : Sudhir Hazareesingh, Anil Currimjee, Robert Gassien et Aimée Millien (la fille du Dr Millien). Il n'était pas hyper studieux. Pour preuve, aux examens de la sixième en 1972, il se retrouve à la 399e place.

Son père, très avisé, lui impose l'examen d'entrée au collège du St-Esprit. Il a dix ans et c'est dans cette institution, où son père l'avait précédé en son temps, qu'il va terminer ses études secondaires, marqué par de fortes personnalités : Michael Glover (Dean), Octave Pascal, Gaëtan Ferré, France Canabady, Jacques Mallié et Paul Randabel, entre autres, sans oublier Cyril Leckning qui, le 26 février 1980, vient lui annoncer qu'il est lauréat de la Bourse d'Angleterre. Cyril Leckning qui était l'un des rares à croire en lui et en avait fait part à son père. Gavin avait pris comme matières Anglais, Fra nçais, Économie.

Mais il affectionne l'économie et veut devenir Chartered Accountant ; vu ses excellents résultats en Français et en Anglais, il privilégie la filière lettres comme son grand-père et son père, pour ensuite devenir avocat. Gavin se souvient toutefois qu'en Form I, il noue une amitié avec un certain Bernard Maigrot, qu'il retrouve des décennies plus tard dans des circonstances douloureuses quand il va assurer sa défense pour le meurtre de Vanessa Lagesse pour lequel il est accusé.

Brian «called to the Bar» en 1992 alors que son père, sir Victor, est chef juge

Après les résultats, Gavin entre en avril au département légal de la Mauritius Commercial Bank sous la houlette de M. Langlois et il côtoie Sylvio François, Mme St-Mart, Jacques David. Il a 18 ans quand il prend l'avion, en compagnie de Sanjay Bhuckory, pour la grande aventure universitaire. Cap sur le Balliol College d'Oxford pour des études de droit. Le départ est douloureux, d'autant qu'à l'arrivée l'accueil est très froid dans... la neige.

Le choc n'est pas seulement thermique ; il est aussi culturel. Gavin ne comprend pas la langue des autochtones. En plus, il connaît les affres de la solitude. Il a d'énormes difficultés à s'adapter et ça se passe assez mal pour sa première année. Petit à petit, il s'adapte. Sa tante Joëlle et son mari, Sydney Mefflin, lui envoient par le Royal Mail un petit transistor pour meubler sa profonde solitude.

Une fois par semaine, il fait la queue devant le telephone booth pour téléphoner aux parents et les lundis matin, il trépigne d'impatience dans l'attente d'un courrier air mail de Maurice car l'avion arrive habituellement les samedis. À l'époque, il est vrai qu'il n'y a pas de portables, encore moins d'internet, et la communication se fait parcimonieusement. Petit à petit, il s'adapte, surtout grâce aux activités sportives qui lui permettent de se faire des amis et de sortir.

En 1984, il s'installe à Londres au Middle Temple. Avec sa bourse de 140 livres par semaine, il ne voyage pas beaucoup en Europe, mais il revient quand même en vacances en 1982, pour rentrer de manière définitive au pays en 1985. Il se souvient d'une belle brochette de jeunes avocats de l'époque, des amis : Clarel Benoit, Ajit Boolell, Urmila Boolell, Rishi Pursem, Ricky Nath, le fils de Gian Nath. Gavin se souvient d'un autre jeune avocat qui a fait du chemin depuis, un certain... Pravind Kumar Jugnauth.

Ivan Collendavelloo... un mentor

Dès son arrivée en 1985, Gavin ne perd pas du temps et se met au travail. Son père demande à Ivan Collendavelloo de l'aider à s'installer, d'abord, dans un petit bureau qu'il loue à Rs 40 par mois. Ivan lui enseigne tous les rudiments du métier alors que le pater garde une distance que lui impose son droit de réserve. «Je me souviens toutefois de ce que m'a inculqué mon père dès le début : le respect envers les magistrats, les auxiliaires de justice, les district clerks. Le respect envers les autres nous est rendu», se souvient Gavin. Il se souvient aussi de l'aide de son grand-père Harold, de ses précieux conseils, mais concède que son patronyme lui facilite beaucoup la tâche.

50 ans de mariage des parents, Victor et Ginette, en 2010.

Toujours en 1985, à ses débuts, il se présente en cour de Pamplemousses pour défendre un vieux monsieur accusé d'avoir volé un ballon de football. Un procès qu'il ne pouvait pas perdre, car le monsieur, poussé à bout par des garnements qui envoyaient régulièrement le ballon dans son potager, avait tout simplement confisqué le ballon. Or, contre toute attente, il perd son procès. «Ce fut une belle leçon. Perdre un procès est riche en enseignements. On peut avoir un nom, maîtriser la langue, cela ne suffit pas. Un procès n'est jamais gagné d'avance», dit-il.

Fort de cette expérience, Gavin Glover travaille dur pour s'imposer. Au 11, Church Street, il retrousse ses manches sous l'oeil bienveillant de son mentor Ivan et commence à se faire un nom. En 1988, à l'âge de 26 ans, il décide de fonder une famille en épousant Marie-France Manuel, la fille d'Henri Manuel (ancien chef électricien de Solitude) et dont l'oncle, Pierre Manuel, est un ingénieur connu. C'est le 2 septembre 1988 que les cloches de la cathédrale St-Louis carillonnent pour son mariage que bénit le père Jacques Harel, en présence de Mgr Jean Margéot. Les invités se retrouvent pour la fête ensuite au Grand-Baie Yacht Club.

Alison et Gail, les filles de Gavin Glover.

Cette union avec Marie-France Manuel donne naissance à trois enfants : Kevin (1991), Alison (1994) et Gail (1995). Kevin Glover suit les traces des Glover. À l'université de Kent, il fait ses études de math et de finance pour un master en Financial Markets. Après deux ans chez IPRO, il va à l'Oxford Brookes University pour son Diploma in Law et, comme trois générations avant lui et par la suite, au Middle Temple à Londres. Il est depuis 2019 au Glover Chambers. Alison fait sa prépa pour une Business School à l'université de Montpellier. Elle travaille à Aix. Gail, après sa licence à La Réunion, obtient son master à Poitiers.

Elle ne sera pas présente à la cérémonie de prestation de son père, prise par ses obligations de psychologue clinicienne au Mans. Utile précision : les Glover ne sont pas encore grands-parents ! Gavin, sur ce plan, précise qu'il n'aurait jamais pu accomplir autant sans le soutien de son épouse, Marie-France, «qui a été son roc» et que sans son approbation, il n'aurait pas accepté ce poste d'Attorney General.

Le seul moment où, pendant l'entretien, sa voix se casse d'émotion. Un poste qu'il a aussi accepté à cause de son père qui, depuis 1958 qu'il avait pris le cabinet de Me Harold Walter (devenu ministre), a préféré en 1962 intégrer la Fonction publique pour devenir par la suite chef juge et à cause de son grand-père, le juge Harold, qui n'a pas pu atteindre les sommets, victime de discrimination.

L'année 1996 marque un tournant dans la carrière de Me Gavin Glover. Il prend une affaire qui défraie la chronique. Il défend Hassen Jeewooth, un trafiquant plus connu comme le roi du Centre, et il réussit à le faire libérer. La même année, Me Gaëtan Duval le sollicite pour être le junior d'Ivan Collendavelloo dans l'affaire Bacha/ Castellano. Une méga expérience car il côtoie les ténors du barreau : sir Gaëtan, sir Hamid Moollan, sir Marc David et Jacques Panglose, entre autres. On connaît la suite : cette affaire connaît un heureux dénouement. À partir de ce moment, Me Gavin Glover a pignon sur rue et devient une référence comme avocat pénaliste.

Fiançailles, en février 1988, avec Marie-France Manuel.

De toutes les affaires perdues, une lui reste en travers de la gorge pour de multiples raisons. C'est celle de Bernard Maigrot, son ami du collège St-Esprit. Il est accusé du meurtre de la styliste de 32 ans, Vanessa Lagesse, en mars 2021. Un fait divers sanglant, qui émeut l'opinion pour plusieurs raisons : par la personnalité de la victime, par son caractère violent, par l'enquête approximative de la police, par la disparition de quelques témoins, par la complexité des procédures et par l'impossibilité de trouver un coupable.

Bernard Maigrot se retrouve comme le principal suspect, étant l'amant de la victime. Cette affaire traîne depuis 23 ans (comme un cold case) et sur la base de nouvelles preuves (la présence de son ADN sur le lieu du crime), Bernard Maigrot a été condamné le 27 juin par un jury à sept contre deux. Il a fait appel de ce jugement, qui pourrait le mettre à l'ombre pendant 45 ans. Son avocat croit dur comme fer à son innocence :

«J'attends la fin de ce procès car je crois en l'innocence de mon client. C'est pourquoi j'ai demandé au Premier ministre le temps de terminer cette affaire avant de prêter serment comme Attorney General. Je ne pouvais pas le laisser dans cette situation», précise Me Gavin Glover. À noter que le président de la République avait nommé, le 26 novembre, Me Shakeel Mohamed Attorney General until further notice. Un portefeuille qu'il a rendu à son collègue le 28 d'ailleurs. «Je plaide pour la remise en liberté conditionnelle de Bernard Maigrot ce matin (vendredi), ce qui explique mon retard à prêter serment comme Attorney General», dit Me Glover.

Une offre qu'il ne pouvait pas refuser

Étant entendu que Me Gavin Glover ne travaille pas pour des prunes, compte tenu de sa notoriété, de sa compétence et de la taille de son cabinet avec une quinzaine d'avocats, dont son fils Kevin et son frère Brian, on pourrait se demander (ne serait-ce pour des raisons financières) pourquoi il a accepté la proposition de Navin Ramgoolam.

«Cette offre ne date pas d'hier. Navin Ramgoolam m'en avait déjà parlé en 2015 quand j'ai commencé à assurer sa défense. À l'époque, j'avais été indigné et révolté du rôle politique de l'Attorney General ; comment il se rendait même dans les locaux du Central Crime Investigation Department pour se mêler de l'enquête de la police. Sans aucune retenue, il était au service de son parti politique, pas du gouvernement.

J'en ai parlé à Navin Ramgoolam pour souligner à quel point ce poste devrait garantir l'indépendance de son titulaire pour qu'il puisse, loin de la politique partisane, exercer sa fonction en toute sérénité. Il m'a demandé alors si j'étais disposé à prendre ce fauteuil un jour. J'ai souri ne sachant pas que cela allait être possible.

Avant les élections de novembre, il n'avait pas oublié et il m'a relancé. D'autant qu'il en avait parlé à Paul Bérenger qui avait donné son accord. Impossible de refuser, bien que cela soit un gros sacrifice comme vous pouvez le deviner. C'est ainsi que j'ai pris la décision de mettre mes compétences au service de mon pays, au service du changement.»

Sir Victor et Ginette Glover à Buckingham Palace.

On a aucune raison de mettre en doute son désir de mettre ses compétences au service du pays, mais «la tâche sera titanesque», prédit Me Richard Rault, un autre ténor du barreau qui, sur Facebook jeudi après-midi, lui a fait une série de propositions susceptibles de redonner ses lettres de noblesse à cette fonction souillée pendant dix ans. Me Gavin Glover est conscient que ceux qui l'ont précédé «ont mal servi le pays pendant de nombreuses années en étant partisans.

Ils ont fait de la politique active. Cette posture ne me sied pas». À quelques heures donc de la prestation de serment, voilà comment il se voit dans le fauteuil de l'Attorney General (AG) : «Je compte être avant tout un AG de proximité, pour le public, la profession et le judiciaire. Je conseillerai le gouvernement en toute indépendance et en toute objectivité, en espérant que mes conseils seront écoutés. Nous avons de grandes choses à faire pour les cinq ans à venir.

Il y a des amendements à apporter au Code civil, au Code pénal ; il faut revoir les procédures qui sévissent au sein de notre justice. Au niveau de la Law Reform Commission, il faut une personne avisée pour suivre l'évolution de notre justice. Il y a des inepties à corriger comme la Financial Crimes Commission Act. Mais plus important, il faut donner à la population la confirmation qu'elle peut avoir un accès facile à la justice, que la justice n'est pas à deux vitesses. C'est ça, entre autres, mon but.»

Il faut aussi savoir que Gavin Glover a été jusqu'ici un homme à multiples casquettes. Il a été en 2003 le président de la Bar Association, président du Cercle de Rose-Hill en 1991, 1992 et 1993, et surtout très actif au sein du Mauritius Turf Club (MTC) depuis de nombreuses années par amour des chevaux et des courses et ce, depuis qu'il a rejoint l'écurie Alain Perdreau vers la fin des années 90.

Il en sait gré à son grand-père maternel, Edmée Gauthier, de l'avoir emmené régulièrement au Champ-de-Mars quand il était jeune. En peu de temps, son cheval Trump (hé oui) remporte la Coupe d'Or. Il occupe la présidence du MTC en 2007, 2011 et 2022, et avoue qu'il a fait son come-back parce que «le gouvernement nous faisait de la misère». C'est dire que Gavin Glover est passé maître dans l'art de l'euphémisme. Toujours est-il que depuis le début de la semaine, le MTC est de retour au Champ-de-Mars pour organiser les courses de la prochaine saison alors que People's Turf PLC plie bagage.

Comme il l'a fait lui-même jeudi en démissionnant de la présidence du MTC et du MTC Jockey Club en laissant la succession à Santosh Gujadhur, qui marque le grand retour des Gujadhur au Champ-de-Mars. Les choses reviennent ainsi à la normale. Un patrimoine national a été sauvé des griffes de prédateurs. Comme le fauteuil de l'Attorney General des griffes de prédateurs autocrates.

Brian Glover, frère de Gavin Glover : «Gavin est un cartésien doté d'une logique implacable»

Même école primaire, Notre Dame des Victoires, même collège au secondaire, le St-Esprit, lauréat lui aussi, en 1987, et devenu avocat en 1993, les deux frères ont suivi la tradition familiale. Cependant, très fier de son frère, Brain souligne également leurs différences. «Bien que nous ayons les mêmes principes et valeurs que nos parents nous ont transmis, Gavin et moi sommes très différents. Il est rationnel et pratique.

Un vrai cartésien. Allant toujours à l'essentiel, il est doté d'une logique implacable. Il privilégie l'action à la réaction. Très peu expressif émotionnellement et assez pudique sur cet aspect, en revanche, sous la carapace qu'il s'est construite se cache un coeur tendre qui peut bouger des montagnes pour ceux qu'il aime. Un jour, il me disait que certains sont conçus pour accomplir une mission. C'est, sans nul doute, cette philosophie qui l'a amené à accepter le poste d'Attorney General. Et, à mon humble avis, c'est une aubaine pour notre pays. Ce n'est pas le frère qui le dit. Mais le citoyen.»

Urmila Boolell : «Des sorties bien arrosées à londres»

Urmila Boolell, «Senior Counsel, Head of Chambers» faisait partie de la promo de 1985 de jeunes avocats à Londres avec Gavin, se souvient de ces années folles et précise que l'amitié les unit toujours. «J'ai rencontré Gavin en septembre 1984 pour la première fois - au Council of Legal Education (CLE) à Londres. Il était un des quatre autres Mauriciens qui participaient au Vocational Course du barreau, en l'occurrence Rishi Pursem, Clarel Benoit, Satyajit Boolell et Pravind Jugnauth.

Au summum des folles années 80, quand nous étions tous des étudiants affranchis des contraintes sociétales mauriciennes, Gavin incarnait tous les excès de jeunesse - excès de fous rires, blagues audacieuses, sorties arrosées et d'autres excès qui ne se répètent pas ! Nous nous amusions tout le temps et cette année de toutes les épreuves s'est soldée par un sans-faute, en grande partie pour la solidarité et l'amitié qui nous avait unis.

Hormis Pravind, nous nous voyons toujours régulièrement - et notre Class of 85 garde toujours un coin très spécial dans nos coeurs. En aparté, j'ajouterai que l'amour des chevaux se manifestait déjà en Gavin avec la connaissance d'un certain highjinks aux bancs de la CLE !»

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