Une superficie de plus de 17 000 m² a été maîtrisée à Mare-Chicose où l'incendie continue de mobiliser les pompiers. Lors d'une visite sur le site, mercredi dernier, de la fumée blanche et des déchets en combustion demeuraient visibles. Selon les données publiées ce jour-là par le National Environmental Laboratory (NEL), les observations varient selon les différentes zones d'observation.
À Union-Park, situé à cinq km du site d'enfouissement, on pouvait sentir une légère odeur de brûlé, mais aucune fumée n'a été observée. À Cluny, que ce soit à l'école publique ou à proximité du temple, il n'y avait ni odeur, ni fumée.
À 100 mètres du site de Mare-Chicose, aucune odeur n'a été détectée en raison du vent, bien qu'une légère fumée blanche fût visible. À Rose-Belle, que ce soit au Citizen's Advice Bureau ou à Capitol Lane, aucune odeur, ni fumée n'a été signalée. À Nouvelle-France, au Community Health Centre, une faible odeur de brûlé se faisait sentir par intermittence mais sans qu'aucune fumée ne soit visible.
Par rapport à la qualité de l'air, les concentrations de gaz mesurées sont inférieures au Lowest Observed Adverse Effect Level (LOAEL). Les données de la station mobile de surveillance des particules fines (PM) indiquent que les niveaux de PM10 ne dépassent pas les normes nationales définies par les National Environmental Standards for Ambient Air (GN 105 of 1998).
Toutefois, à l'école publique de Cluny, la concentration moyenne de PM2.5 sur 24 heures avait atteint 18,6 µg/m3, le 27 novembre, dépassant la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé fixée à 15 µg/m3. Ce pic, enregistré entre 1 h et 6 h 30, est retombé pour revenir à des niveaux acceptables dès 7 h. Un troisième exercice de prélèvement d'air ambiant à l'aide d'un échantillonneur actif est prévu à Blue-Bay entre les 30 novembre et 2 décembre. Cet exercice servira de point de contrôle pour comparer les données recueillies.