L'affaire opposant le Dr. NDOCK NDOCK Gaston à SOSSO Maurice Aurélien, recteur retraité de l'Université de Yaoundé I, illustre les tensions profondes au sein de l'enseignement supérieur camerounais.
Les faits principaux révèlent un différend complexe :
- Suspension jugée illégale du Dr. NDOCK NDOCK
- Refus systématique de réintégration
- Blocage de promotion académique
- Démarches administratives légitimes ignorées
Le Dr. NDOCK NDOCK, Chargé de Cours à l'École Normale Supérieure, se voit injustement empêché de reprendre ses fonctions malgré une suspension contestée.
Éléments clés de la procédure :
1. Suspension initiale considérée comme irrégulière
2. Démarches de réintégration effectuées le 25 mai 2022
3. Intervention du Ministre de l'Enseignement Supérieur le 9 mars 2023
4. Instructions ministérielles délibérément ignorées
Le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi s'est déclaré incompétent, sans pour autant valider les accusations. Cette décision juridique n'est ni une victoire ni un échec pour les parties.
Les accusations portées contre SOSSO Maurice Aurélien sont graves : clientélisme, malgouvernance, manipulation et népotisme. Le recteur est accusé de bloquer abusivement la carrière du Dr. NDOCK NDOCK.
Un point crucial ressort : selon le décret N°93/035, un recteur ne peut révoquer unilatéralement un Chargé de Cours. La procédure administrative doit suivre des règles précises garantissant les droits des fonctionnaires.
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur a clairement instruit la réintégration, conformément à la loi N°2023/007. Malgré cela, SOSSO Maurice Aurélien maintient une position d'insubordination caractérisée.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la gouvernance universitaire, le respect des procédures administratives et les droits des enseignants-chercheurs.
Les procédures juridiques sont toujours en cours, promettant des développements ultérieurs dans ce contentieux complexe qui dépasse la simple querelle individuelle pour interroger les mécanismes institutionnels de l'université camerounaise.