La 16e session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui se tient à Riyad en Arabie Saoudite du 2 au 13 décembre 2024, met en lumière l'engagement international dans la lutte contre la désertification et la dégradation des terres sous le thème « Notre terre. Notre avenir ». Le dimanche 1er décembre 2024, le premier groupe de la délégation burkinabè a foulé le sol de Riyad, où il a été accueilli à l'aéroport par l'ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite, Boukary Savadogo.
Le Burkina Faso est représenté à la 16e session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), par une forte délégation. Ce rendez-vous crucial réunit 197 parties, soit 196 pays et l'Union européenne, afin de réfléchir aux stratégies globales de gestion durable des terres. Au petit matin du dimanche 1er décembre 2024, une partie de la délégation burkinabè a été accueillie par l'ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite, Boukary Savadogo.
Selon le point focal Lazare Tagnabou, A côté du ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, la délégation burkinabè se compose entre autres du secrétaire général du ministère Bouraïma Kouanda, des conseillers techniques, des représentants des structures attachées comme l'Initiative de la grande muraille verte, de la direction générale des eaux et forêts, et celle de la préservation de l'environnement. A ce lot s'ajoute l'importante représentation de la société civile, des ONG et du secteur privé.
Le Burkina Faso est reconnu comme un leader dans la lutte contre la dégradation des terres grâce à ses initiatives innovantes et ses bonnes pratiques. «En termes d'expérience, le Burkina Faso est réputé pour ses grandes initiatives en matière de bonne pratique de lutte contre la désertification, mais également dans l'innovation et de développement des concepts qui contribuent à la lutte contre la désertification», a déclaré le point focal Lazare Tagnabou. La COP16 offre ainsi une plateforme pour partager son expertise à travers : des panels de discussion, des expositions, des événements parallèles permettant de mettre en avant les solutions développées localement.
En d'autres termes, cette participation démontre l'engagement du Burkina Faso dans la lutte contre la désertification et son rôle actif dans les négociations internationales pour assurer un avenir plus durable pour les terres arides. Ce lundi 2 décembre, le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'Assainissement Roger Baro assiste à l'ouverture officielle de la 16e session de la COP16.