Un scandale administratif vient d'éclater au sein du ministère de la communication, révélant des pratiques de nomination qui défient toute logique méritocratique et professionnelle.
Le Principal Protagoniste :
MGBALE MGBATOU Hamadou, secrétaire particulier du ministre, vient de prendre un contrôle surprenant sur les ressources humaines du ministère.
Faits Principaux :
- Nomination de son frère, TABANG MBGWATOUI Ismaila
- Passage direct de chef de service à Directeur des Affaires Générales (DAG)
- Absence totale de procédures réglementaires
- Violation manifeste des normes de la fonction publique
Contexte Institutionnel Préoccupant :
1. Plusieurs directeurs sont déjà à la retraite
2. Le secrétaire général, Félix ZOGO, est retraité depuis plus d'un an
3. Aucun mouvement administratif structurel n'est envisagé
4. Le ministre René Emmanuel Sadi reste passif face à ces irrégularités
Implications Systémiques :
Cette situation illustre un dysfonctionnement profond de l'administration camerounaise, où :
- Les liens familiaux priment sur le mérite
- Les procédures réglementaires sont délibérément ignorées
- Les postes stratégiques deviennent des espaces de prédation personnelle
Analyse Critique :
L'expression "chacun gère désormais son ministère comme la cuisine de sa mère" traduit un sentiment de délitement institutionnel, où les intérêts personnels et familiaux supplantent l'intérêt général.
Un tel comportement mine :
- La crédibilité des institutions
- Le principe de méritocratie
- La confiance des citoyens dans l'administration
Conséquences Potentielles :
- Baisse de l'efficacité administrative
- Démotivation des fonctionnaires compétents
- Risque de blocage des processus institutionnels
Cette situation interroge la gouvernance actuelle et soulève des questions fondamentales sur la transparence et l'éthique dans la fonction publique camerounaise.
Un exemple emblématique des défis structurels qui persistent dans l'administration publique, où les logiques clientélistes continuent de prospérer au détriment de la performance et de l'intérêt collectif.