J-18. Le sélectionneur Romuald Rakotondrabe et ses protégés poursuivent leur préparation depuis cinq jours sur le terrain annexe Barea à Mahamasina. Exempté du premier tour préliminaire, Madagascar jouera fin décembre le deuxième tour qualificatif face à l'Eswatini. Sur les cinquante joueurs convoqués, quarante-sept ont répondu présent. Sept anciens cadres ont rejoint le groupe depuis lundi, à savoir le portier Nina, Datsiry, Lalaina, Rado, Dadafara, Tony et Donga.
« Les anciens cadres du dernier Chan ne seront pas retenus d'office. Ils devront faire preuve de performance. Seuls ceux en pleine forme et qui pourront défendre les couleurs nationales lors de la double confrontation face à l'Eswatini seront retenus », souligne le coach Rôrô. Le match aller se jouera le 21 décembre à 20 h en Afrique du Sud. Quant au match retour, Madagascar recevra l'Eswatini soit en Afrique du Sud, soit à Maurice, le 29 décembre à 16 h.
« Nous avons effectué des séances d'entraînement nocturne ce week-end afin de nous habituer à jouer sous les projecteurs, car le match aller se déroulera dans la soirée », précise le technicien.
Prudence
Les présélectionnés suivent un programme d'entraînement classique durant les deux dernières semaines de préparation. Ils renforcent leur condition physique et, bien évidemment, le côté technique et aussi tactique. « La première semaine est consacrée aux tests physiques et à la sélection pour aboutir à une liste finale de vingt-trois ou vingt-cinq joueurs », confie le sélectionneur. Ce dernier veut jouer la prudence lors de la double confrontation contre l'Eswatini.
« Son équipe est à la fois la sélection A et B. C'est une équipe homogène à ossature des locaux, qui ont une bonne cohésion. Ils ont joué tous leurs matchs qualificatifs sur le même terrain en Afrique du Sud, où le prochain match va se dérouler », fait remarquer l'entraîneur des Barea Chan.
Madagascar a été classé troisième en 2023, mais « il faut d'abord surclasser l'Eswatini afin de valider le ticket pour participer pour la deuxième fois à la phase finale du Chan. Donc pas droit à l'erreur, chaque match est crucial », souligne-t-il. Être exempté du premier tour préliminaire n'est pas forcément un avantage d'après le coach : « Nous sommes actuellement en manque de matchs de préparation. Les joueurs, outre les anciens cadres, n'ont jamais joué de matchs internationaux», précise-t-il.
Le coach assistant Gilles Hugon n'était plus présent à l'entraînement. Il a assisté aux matchs comptant pour la première journée de la Pure Play Football League à Iavoloha ce week-end. La phase finale du huitième Chan sera organisée conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda du 1er au 25 février 2025.
