Le dossier concernant les meurtres en série sur lesquels la gendarmerie d'Ankadivoribe a enquêté a été transféré au parquet samedi. L'assassin, sa compagne et ses deux complices ont été présentés au juge.
Seule la femme a bénéficié d'une liberté provisoire. Les trois hommes ont été conduits derrière les barreaux de la maison de force de Tsiafahy.
Ce jour-là, alors qu'ils étaient tous déplacés du poste avancé d'Ankadivoribe, un groupe d'individus indignés s'est rassemblé pour réclamer leur libération et la loi du talion. La foule tumultueuse a exigé que les gendarmes la laissent les tuer.
Les bérets noirs ont expliqué au fokonolona la procédure suivie, le sort des suspects et les peines auxquelles ils risquaient d'être condamnés. Ils ont particulièrement souligné que la vindicte populaire est un crime, un acte qu'aucune personne ne devrait envisager. Finalement, la foule, apaisée, s'est dispersée et a regagné le foyer.
À la suite d'une simple dispute, le meurtrier, sous l'influence de l'alcool, a étranglé sa femme, poignardé sa belle-mère et empoisonné son beau-fils âgé de 4 ans. Ces assassinats ont été commis en septembre et novembre à Ambatolampy.