Un camion effréné a écrasé et percuté tout ce qui se trouvait sur son passage à Fianarantsoa. À moto, un journaliste a perdu ses deux fils dans ce drame.
Nouvelle atterrante. Hier, peu avant 14 heures, un drame terrible s'est produit sur la descente d'Andohan'Ivory, menant au pont d'Ankazondrano, dans la ville de Fianarantsoa. Un journaliste de la Radio de l'Université locale a perdu ses deux fils dans cet accident.
À cette heure-là, il accompagnait à moto ses garçons vers l'école. Soudain, un camion, dont les freins ont lâché, a percuté tout ce qui se trouvait sur son chemin. Le confrère et ses enfants ont été renversés.
Ce véhicule lourd, dans sa course effrénée, a également heurté et projeté hors de la chaussée une voiture légère. Celle-ci, sous la force de l'impact, était inclinée vers le bas du pont.
Le camion a continué sa course destructrice. Il a télescopé d'autres véhicules, dont un bus 38, avant de s'immobiliser contre l'arrière d'un minibus. Les dégâts causés ont été indescriptibles.
Le bilan corporel fend le coeur. Sur la moto routière, les deux garçons sont morts sur le coup, tandis que leur père a été transporté d'urgence à l'hôpital dans un état d'inconscience. Deux piétons ont également été blessés. L'un d'eux était dans un état critique.
La scène de l'accident a rapidement attiré une foule, choquée et en colère, qui a commencé à crier sur le camionneur. La police et la gendarmerie sont intervenues pour maîtriser la situation et évacuer le conducteur vers le commissariat central afin de le protéger des foudres de la foule en émoi.
Tous les blessés ont été admis au Centre hospitalier universitaire de Tambohobe. La Brigade des accidents a été dépêchée sur les lieux pour effectuer le constat et a immédiatement ouvert une enquête.
« Le conducteur du camion aurait dû rouler sur la droite où il y avait moins d'obstacles. Mais il a paniqué et a foncé sur les personnes et les véhicules sur sa gauche », commente un policier.
Cette partie d'Ankazondrano est tristement connue pour être le théâtre d'accidents meurtriers, souvent liés à des défaillances mécaniques, notamment des freins qui lâchent, selon les témoignages recueillis par des collègues sur place.