À l'écoute. La Première dame Mialy Rajoelina a échangé avec des jeunes lors de la séance de coaching sur l'intelligence émotionnelle, organisée par l'association Fitia, dans le cadre des seize jours d'activisme, au stade Barea Mahamasina, hier après-midi. La présidente de cette association a partagé des conseils sur la manière de rester forts, face à toutes les formes de violences qu'on peut subir dans la société.
« Si votre enseignant vous a dit des paroles blessantes, transformez cela en force, faites-en un challenge. Prouvez-lui qu'il avait tort », a-t-elle répondu à une jeune femme qui a raconté avoir du mal à progresser dans la vie, suite aux violences morales et psychologiques perpétrées par son enseignant, qu'elle a subies lorsqu'elle était à l'école. Mialy Rajoelina les a aussi encouragés à donner le meilleur d'eux-mêmes dans tout ce qu'ils entreprennent. « Quels objectifs avez-vous pour votre association ? Où voulez-vous emmener votre association ?
La diversité dans une association ne doit pas poser problème, si vous savez montrer le meilleur de vous », a-t-elle répondu à une présidente d'une association dans la région Melaky, qui a témoigné être confrontée à des pressions et à des stéréotypes de la part des membres de son association, du fait qu'elle soit une jeune femme à la tête d'une association.
Une des victimes
Lors de cette séance, elle a révélé aux jeunes qu'elle-même est l'une des premières victimes des violences morales et psychologiques sur les réseaux sociaux. « Ce n'est pas facile d'être l'épouse du président de la République, d'être la Première dame. Cependant, je n'ai jamais laissé cela devenir un obstacle, car j'ai beaucoup de responsabilités envers ma nation. La vie n'est pas facile, même pour les personnes qui ont de grandes responsabilités dans ce pays.
Comme l'a mentionné Tsimbina (ndlr: le coach en développement personnel), le président a des programmes d'action, et c'est tout le monde qui doit se donner la main pour les concrétiser. Dans mon cas, mon mari, le président de la République, je ne le vois qu'à minuit ou à une heure du matin chaque jour, car il se dévoue pleinement à ses responsabilités et mobilise toute l'équipe pour cela », s'est-elle adressée aux cent jeunes qui ont eu l'opportunité d'assister à cette séance de coaching.