Retour de manivelle pour un chef de famille. Traduit devant le parquet près tribunal de première instance hier pour le meurtre de son fils, son épouse et sa belle-mère, un quadragénaire a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Deux tueurs à gage qu'il a payés pour commettre le crime ont partagé le même sort. Des différends conjugaux seraient à l'origine du meurtre.
Sous la vapeur de l'alcool, le forcené a battu à mort son épouse dans son foyer à Ankadivoribe pour ensuite balancer le corps dans un puits abandonné qu'il a ensuite recouvert de terre. Après le premier crime, le quidam s'est réfugié chez ses proches à Ambatolampy en expliquant à ces derniers que des problèmes seraient survenus. Les soupçons ont pesé sur le mari quelques jours après le meurtre.
Après la disparition de sa fille, la belle-mère, âgée de cinquante-six ans, s'est rendue à Ambatolampy accompagnée de son petit-fils de quatre ans, fils du suspect. Informé de leur arrivée, le mari a mandaté deux hommes pour les intercepter en prétextant les escorter jusqu'au village.
Découverts
À mi-parcours, les assaillants ont brutalement assassiné la belle-mère à coups de barre à mine avant d'abandonner son corps dans la végétation. Le jeune garçon, témoin impuissant du meurtre, a ensuite été privé de nourriture avant qu'on ne lui fasse ingérer du pain empoisonné. Après son décès, les meurtriers ont dissimulé sa dépouille dans un buisson. Ce n'est que plusieurs jours plus tard que les corps des deux victimes ont été découverts.
Suite à la disparition inquiétant des membres de sa famille, le beau-père du cerveau du ce triple meurtre a porté plainte au poste avancé de la gendarmerie à Ankadivoribe. L'étau s'est alors resserré sur le quadragénaire qui a été aussitôt démasqué.