Trois candidats sur les quatre en lice pour arriver à la tête de la commune urbaine de Toliara se font connaître auprès des habitants et des électeurs. Il s'agit de Jean Rabehaja, soutenu par le parti politique TGV et la plateforme Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina (IRMAR). Il entame des rencontres avec les habitants dans des quartiers populaires de la ville de Toliara en organisant des shows. Des acteurs politiques et personnalités se relaient pour faire les éloges du candidat.
Frérot Ralaivahiny, dans le même style, dans l'un de ses meetings à Besakoa, a été mis en avant par le député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko. Pour ces deux candidats, les spectateurs étaient au rendez-vous lors de leurs toutes premières apparitions, mais l'audience se fait rare ces derniers jours. Ils utilisent pourtant de grands moyens de communication tels que des affiches qui inondent la ville, des estrades de show très modernes avec sons et lumières, des entrées en direct sur les plateformes de réseaux sociaux. Mais l'assistance boude quelque peu les meetings du soir.
Serge Vital, candidat «neutre » sans attache politique majeure après s'être présenté en indépendant, quant à lui, n'a pas besoin de grandes estrades, mais se contente d'aller au milieu des gens dans les quartiers. Les saluer et leur présenter grosso modo sa vision pour la ville de Toliara lui suffit, sans grand matériel de sonorisation. Le quatrième candidat, Gaston Viva d'or, n'organise pas encore de grand meeting. Seuls quelques cars de sonorisation mobile sillonnent la ville avec des affiches. Il n'est pas non plus très présent sur les réseaux sociaux.