Burkina Faso: SITHO 2024 - Un pari réussi

2 Décembre 2024

La 14e édition du Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) a refermé ses portes, dimanche 1er décembre 2024, à Ouagadougou.

Les rideaux de la 14e du Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) sont tombés, dimanche 1er décembre 2024, à l'issue de quatre jours de rencontres, de découvertes, d'expositions et d'échanges. Pour la réussite de cette édition, placée sur le thème : « Tourisme : facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a traduit sa satisfaction.

Selon lui, la tenue de l'édition 2024 du SITHO est une preuve supplémentaire de la résilience de tous les acteurs du secteur du tourisme et de l'hôtellerie, éprouvés par la situation sécuritaire. « Nous avons fait face à des défis sans précédent, mais, ensemble, nous avons pu nous relever et continuer la marche », a-t-il assuré. De l'avis de M. Ouédraogo, ce SITHO a permis au Burkina Faso de briller à travers son riche patrimoine culturel, touristique et gastronomique. Il a soutenu que les différentes activités ont connu un engouement contribuant à renforcer l'impact de ce salon.

Le ministre a aussi relevé que les expositions ont vu la participation de nombreux acteurs venus de divers horizons, renforçant ainsi la dimension internationale du SITHO. Il a, par ailleurs, souligné que l'une des innovations majeures de ce salon a été le « Bougousso de la diversité », une initiative qui s'est désormais installée au coeur du SITHO, dans le but de promouvoir le patrimoine culturel immatériel burkinabè.

Ce concept, a-t-il mentionné, a donné lieu à deux soirées culturelles auxquelles ont participé des élèves de la ville de Ouagadougou. Centrées sur des performances de contes et de slam, selon lui, elles ont été une opportunité de faire découvrir aux jeunes générations le patrimoine culturel à travers un partage d'expériences avec d'éminents conteurs du Larlé et des Trésors humains vivants. L'espace gastronomique, baptisé « foyer de l'AES », a été également l'une des attractions de cette 14e édition.

« Nous avons franchi une étape importante »

Il a mis en lumière les traditions culinaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, offrant ainsi aux visiteurs un voyage gustatif à travers les saveurs locales, a loué le ministre. « Nous avons franchi une étape importante dans la valorisation du secteur du tourisme et de l'hôtellerie et les résultats obtenus nous rassurent pour l'avenir », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l'Office national du tourisme burkinabè (ONTB), Sulaïman Kagoné a fait savoir que cette édition a permis de partager des expériences, d'établir des partenariats et de nouer des relations d'affaires entre acteurs du tourisme. A cet effet, il a salué les efforts de tous ceux qui ont contribué à faire de ce SITHO un carrefour d'idées, une opportunité pour un tourisme durable et solidaire. « Cette édition ne marque pas la fin de notre engagement en faveur du tourisme, mais bien le début de nouvelles perspectives », a souligné M. Kagoné.

Il a promis que des actions concrètes seront déployées pour renforcer le secteur du tourisme, un pilier pour l'avenir du Burkina. La clôture de l'évènement a été l'occasion de récompenser de meilleurs acteurs du tourisme et de l'hôtellerie en vue d'inciter à plus de professionnalisme. Ainsi, en plus des prix spéciaux, ceux officiels ont été décernés dans les catégories, meilleur agent de comptoir ; meilleur concessionnaire de véhicule de tourisme ; meilleur valet de chambre ; meilleur garçon de café ; meilleur stand région, pays et professionnels et art culinaire. La lauréate nigérienne, Mohamed Réné Jolly Kaltoum Fassouma, a raflé les trois prix en art culinaire dans les sous-catégories, entrée, dessert et plat de résistance.

« Pour l'entrée, j'ai proposé un plat typiquement nigérien à base du moringa avec la pintade pilée. S'agissant du dessert, c'est un plat à base de potiron, mélangé de légumes, de pomme terre, de carotte... », a-t-elle relaté. Mme Fassouma a traduit ses remerciements au Burkina pour la tenue d'un tel salon.

Aline Sita Nagalo, lauréate burkinabè, a reçu un prix spécial pour l'innovation à la gastronomie. « Nous remercions les organisateurs d'avoir intégré la gastronomie dans les compétitions. J'ai proposé un plat à base d'arachide pouvant représenter le petit pois. Je suis très émue ce soir. C'est ma première participation, mais prochainement, nous allons rafler les prix comme le Niger », a confié Mme Nagalo.

Six pionniers du SITHO ont reçu aussi des cadeaux en guise de reconnaissance. Il s'agit de l'ancien président de l'association patronale des hôteliers et restaurateurs du Burkina, Feu Abdoulaye Dermé, l'ancien DG du tourisme, Gustave Diasso, l'ancien directeur-marketing et de la communication de l'ONTB, et 1er président du CNO du SITHO, Isidore Nabaloum ; l'ancienne DG de l'ONTB, Bernadette Sanou ; les anciens ministres en charge du tourisme, Jean Claude Dioma et Mahamoudou Ouédraogo, initiateur du SITHO.

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