Les sportifs de diverses disciplines ont prêté main-forte, le 1er décembre, au moniteur Olivier Biyoudi Loukombo, victime d'une agression à la machette dans la nuit du samedi 23 novembre 2024, au quartier Makazu, à Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville.
Cette visite de solidarité sportive a été effectuée au siège du club de l'Association congolaise de Tonfa. A cette même occasion, la victime a été gratifiée, à titre exceptionnel, au grade de ceinture noire 1er Dan de Close-combat, une initiative de la direction technique de la Fédération congolaise de la discipline.
Selon les explications, le moniteur Olivier Biyoudi Loukombo s'est valablement défendu en appliquant l'une des techniques de Close combat relevant du difficile chapitre des armes blanches, à l'exemple du sabre ou de la machette. La catégorie de l'attaque de la victime, soutiennent certains maîtres, fait partie des attaques avec armes de face, latérales ou du dos.
Ces grands maîtres et athlètes ayant marqué leur attachement aux valeurs d'entraide et cohésion qui caractérisent leurs arts viennent de plusieurs disciplines, notamment le Close combat, le Kyok Sul, le Hapkido, le Tir à l'arc, le karaté Wadoryu, le karaté Shotokan, le karaté Kyokushin et le Taekwondo sur le plan national et continental. « Par cette visite de solidarité, nous voulons apporter notre soutien au moniteur Olivier Biyoudi. Nous sommes sa seconde famille. Nous sommes contents puisqu'il a bien défendu les pratiquants des arts martiaux en maîtrisant l'assaillant », a déclaré un responsable de Close combat.
Selon eux, cette visite sportive pose ainsi les bases d'une confédération des sports de combat et autres. Cette nouvelle organisation, qui verra le jour prochainement, désir unir les sportifs autour d'une plateforme de défense, de solidarité, d'accompagnement et de vulgarisation des valeurs sportives.
Enfin, ces sportifs pensent que l'emploi des techniques de luxation (clefs) est secondaire. Il permet le désarmement et le contrôle au sol de l'agresseur si cela s'avère nécessaire. « Mais, tout cela n'est possible que grâce à un entraînement régulier et soutenu. Il faut travailler dur et longtemps car, dit-on, il n'y a pas de raccourcis dans la voie du guerrier », a conclu le grand Me Romain Fernand Ondono.