Soixante-sept personnes sont décédées au cours des deux dernières semaines du mois de novembre dernier à la suite d'une maladie non encore identifiée, et qui sévit dans la zone de santé de Panzi, en province de Kwango.
Selon le ministre provincial de la Santé du Kwango, Apollinaire Yumba, qui a lancé l'alerte ce 3 décembre, les enfants sont les plus affectés.
Les symptômes observés chez les patients incluent notamment la fièvre, les maux de tête, la toux, la pâleur et l'anémie, a-t-il précisé.
« Pour le moment, le gouvernement provincial a dépêché une équipe des experts épidémiologistes qui est arrivée ce matin à Panzi, pour évaluer la situation. Mais il faut signaler que chemin faisant, avant qu'ils n'arrivent au bureau central de la zone, ils ont trouvé dans les aires de santé, beaucoup de décès dans les villages, toujours causés par cette maladie », a souligné le ministre.
Apollinaire Yumba annonce que le gouvernement provincial a déjà dépêché une équipe d'experts épidémiologistes sur place pour déterminer la nature de cette maladie. L'équipe va notamment prélever les échantillons et les envoyer à l'Institut national de recherche biomédicale, (INRB) pour des analyses approfondies.
En attendant d'avoir des réponses sur cette maladie, il appelle la population au respect des règles d'hygiènes.
Le ministre provincial de la santé demande également à la population de ne pas paniquer, mais de limiter leurs mouvements d'entrée et sortie dans cette zone de santé, en attendant d'être édifié.
Il plaide également pour le respect des mesures-barrières observées lors de l'épidémie de COVID-19, notamment, ne pas se serrer les mains, se laver régulièrement les mains, rester à la maison si on n'a rien d'important à faire à l'extérieur.
La présence de cette maladie inconnue et qui ravage la population est aussi confirmée par le chef du secteur de Panzi, Alexis Kapenda, qui en appelle à l'implication du Gouvernement pour sauver la population de cette entité.