Le ministre de l'Éducation, Mahend Gungapersad, poursuit ses rencontres avec les partenaires éducatifs, qui partagent une ambition commune : restaurer la grandeur du secteur de l'éducation. Hier, à Phoenix, il a accueilli des représentants de la Federation of Civil Services and Other Unions (FCSOU). Ces discussions, jugées constructives par les participants, nourrissent l'espoir d'une synergie avec la vision du nouveau gouvernement, qui vise à favoriser l'épanouissement des élèves et des enseignants dans toutes les institutions éducatives.
Pour le négociateur de la FCSOU, Narendranath Gopee, une refonte complète du système est indispensable. «Le ministre dispose d'un mandat de cinq ans pour réformer un système actuellement dégradé et dysfonctionnel. Certes, cela nécessitera plusieurs années pour tout remettre en ordre. Toutefois, il est encourageant de constater que des mesures ont déjà été prises pour relancer le système dès janvier», a-t-il déclaré. Il a également souligné les défis posés par la mixité dans les collèges. «Certaines problématiques doivent impérativement être éradiquées. J'espère que le ministre saura remettre le système sur de bons rails», a-t-il ajouté.
De son côté, le président de la FCSOU, Vinesh Sewsurn, s'est montré satisfait de cet échange constructif avec le ministre, exprimant son souhait de voir se multiplier de telles rencontres. Il a toutefois manifesté son inquiétude quant à l'avenir des jeunes, surtout après les dix dernières années marquées par des difficultés. De son côté, le nouveau ministre de l'Éducation a exprimé sa gratitude envers les acteurs du secteur éducatif, qui viennent partager leurs idées et propositions.
«Leur contribution est précieuse. Nous souhaitons créer un environnement propice à l'épanouissement des enfants et des enseignants, ce qui a malheureusement fait défaut au cours des dix dernières années», a-t-il déclaré. Il a insisté sur l'importance du dialogue. «Un ministre ne peut pas rester isolé dans sa tour d'ivoire. Ce n'est pas ainsi que l'on gère un ministère, encore moins un pays. Être à l'écoute est essentiel car c'est en apprenant des autres que nous serons en mesure de mieux servir la nation», a-t-il affirmé.
Mahend Gungapersad a également annoncé la tenue prochaine d'assises nationales sur l'éducation, précisant que les différents stakeholders auront l'occasion de s'exprimer. «Nous ne sommes pas là pour imposer des décisions, mais pour travailler en partenariat. L'objectif est de défendre l'intérêt des enfants. À partir de janvier, les écoles pourront souffler. Nous devons humaniser ces établissements pour que les élèves et les enseignants retrouvent le plaisir de s'y rendre.»