Luanda — Le Président Joe Biden a déjà quitté le Musée national de l'Esclavage, dernière étape de sa visite pour aujourd'hui, en Angola.
Au Musée de l'Esclavage, l'homme d'État a observé des objets, des documents et des rapports qui racontent l'impact dévastateur de l'esclavage, soulignant la résilience des peuples africains et les liens profonds entre l'Angola et les Amériques.
Cet espace est un témoignage vivant de la tragédie humaine qui a façonné les relations entre les continents, servant de point de réflexion sur le passé et d'inspiration pour promouvoir la justice et l'égalité aujourd'hui.
Pour les peuples américain et angolais, le Musée de l'Esclavage représente un puissant lien de mémoire et d'identité partagée.
Il rend hommage aux générations qui ont souffert et résisté, tout en renforçant l'importance du dialogue interculturel dans la construction d'un avenir plus inclusif.
Joe Biden a eu l'occasion de comprendre le contexte historique de l'esclavage, depuis les premières routes commerciales qui ont commencé en Afrique jusqu'à l'impact mondial généré par le système esclavagiste.
En plus de son importance historique, le Musée de l'Esclavage s'impose comme une attraction touristique importante pour les visiteurs du monde entier.
Surtout pour les Américains, l'expérience offre un retour aux racines de la diaspora africaine, renforçant le lien avec leurs origines et stimulant la recherche d'une réconciliation historique.
En ce sens, cette visite est enregistrée comme une étape culturelle de l'union entre l'Angola et les États-Unis, soulignant l'importance de préserver la mémoire collective et de réaffirmer les liens entre les deux nations.
À propos du Musée national de l'Esclavage
Situé à Morro da Cruz, municipalité de Belas, le musée est un important site du patrimoine culturel en Angola dédié à la préservation de la mémoire collective des 500 ans d'esclavage auquel les Angolais ont été soumis.
Créé en 1977 par l'Institut national du patrimoine culturel, il dispose d'un important système d'information, riche en objets de haute valeur historique qui préservent et racontent la longue histoire de l'esclavage sur le territoire angolais.
Le Musée national de l'esclavage, dont l'objectif est de faire connaître l'histoire de l'esclavage en Angola, a une chapelle à Casa Grande (Grande Maison), un temple du XVIIe siècle, où les esclaves étaient baptisés avant de monter à bord des navires négriers qui les amenaient vers le continent américain.
La propriété appartenait au capitaine des Grenadiers, Dom Álvaro de Carvalho Matoso, chevalier de l'Ordre du Christ, fils de Dom Pedro Matoso de Andrade, capitaine général des prisons d'Ambaca, Muxima et Massangano, en Angola, et l'un des plus grands marchands d'esclaves de la côte africaine dans la première moitié du XVIIIe siècle.